La diapo ancienne, objet envolé identifié comme totalement inutile ?
La cartothèque de Paris 8 : Une étudiante de Paris 8 propose un don de diapos pédagogiques datant des années 1970/80, Documentation Française, Diapofilm etc. Ce support n'est plus lisible en plus d'être sous droits (et on ne parle même pas de la place manquante). Cependant, qui peut deviner les usages actuels ou futurs d'un support considéré comme obsolète ?
Avez-vous des idées ? Avez-vous jeté toutes vos diapos sans état d'âme ? Les conservez-vous dans un coin, au cas où ?
De la cartothèque de géosciences (Paris sud) : J'oserais dire que tout support peut être le fruit d'une étude historique. Dans le cas de la pédagogie, pourquoi pas essayer de voir avec l'INRP (Institut national de recherche pédagogique) si cela peut les intéresser dans le cadre de l'Histoire de l'Enseignement ? A Orsay, nous avons la MISS qui propose des ateliers pédagogiques.
Personnellement, je n'ai jamais jeté une seule diapo de sciences de la Terre, je les garde précieusement car je pense qu'elles sont une photo à un instant T des connaissances et des enseignements, et peut-être qu'un jour, un chercheur en histoire des sciences en sera friand. Au cas où, j'ai précieusement et pieusement conservé des projecteurs de diapositives.
Du département de géographie de Metz (université de Lorraine) : A Metz, nous avons une petite collection de diapos héritée du fondateur de notre département de géographie. Personne n'a mis le nez dedans depuis plus de 20 ans probablement. Je les conserve par principe, même si des collègues m'ont déjà dit que l'on pouvait s'en débarrasser (surtout des armoires à diapos, bien plus encombrantes, d'ailleurs !). Aura-t-on un jour du temps à consacrer pour voir ce que cela vaut ? Le fait est que pour les cours, on préfère utiliser des photos personnelles, sur lesquelles on sait précisément quoi dire... et que l'on peut compléter par des illustrations extraites d'internet plus facilement. Mais à l'image des cartes postales anciennes, j'ai la faiblesse de croire que ces diapos auront un intérêt géohistorique à un moment donné.
Commentaire de la cartothèque de Paris 8 : Vous faites bien de les conserver. Celles proposées par l'étudiante sont des diapos commerciales mais j'ai accepté son don car monter des séances de projection pour les étudiants qui n'ont jamais vu un lecteur de diapos devrait déjà être amusant.
A propos de vieilleries qui reçoivent un coup de jeunesse, il y a l'expérience de Philippe Laymond à Bordeaux Montaigne : MédiHAL, une nouvelle collection de photos de géographie.
Mise en ligne : 2021
La cartothèque de Paris 8 : Une étudiante de Paris 8 propose un don de diapos pédagogiques datant des années 1970/80, Documentation Française, Diapofilm etc. Ce support n'est plus lisible en plus d'être sous droits (et on ne parle même pas de la place manquante). Cependant, qui peut deviner les usages actuels ou futurs d'un support considéré comme obsolète ?
Avez-vous des idées ? Avez-vous jeté toutes vos diapos sans état d'âme ? Les conservez-vous dans un coin, au cas où ?
De la cartothèque de géosciences (Paris sud) : J'oserais dire que tout support peut être le fruit d'une étude historique. Dans le cas de la pédagogie, pourquoi pas essayer de voir avec l'INRP (Institut national de recherche pédagogique) si cela peut les intéresser dans le cadre de l'Histoire de l'Enseignement ? A Orsay, nous avons la MISS qui propose des ateliers pédagogiques.
Personnellement, je n'ai jamais jeté une seule diapo de sciences de la Terre, je les garde précieusement car je pense qu'elles sont une photo à un instant T des connaissances et des enseignements, et peut-être qu'un jour, un chercheur en histoire des sciences en sera friand. Au cas où, j'ai précieusement et pieusement conservé des projecteurs de diapositives.
Du département de géographie de Metz (université de Lorraine) : A Metz, nous avons une petite collection de diapos héritée du fondateur de notre département de géographie. Personne n'a mis le nez dedans depuis plus de 20 ans probablement. Je les conserve par principe, même si des collègues m'ont déjà dit que l'on pouvait s'en débarrasser (surtout des armoires à diapos, bien plus encombrantes, d'ailleurs !). Aura-t-on un jour du temps à consacrer pour voir ce que cela vaut ? Le fait est que pour les cours, on préfère utiliser des photos personnelles, sur lesquelles on sait précisément quoi dire... et que l'on peut compléter par des illustrations extraites d'internet plus facilement. Mais à l'image des cartes postales anciennes, j'ai la faiblesse de croire que ces diapos auront un intérêt géohistorique à un moment donné.
Commentaire de la cartothèque de Paris 8 : Vous faites bien de les conserver. Celles proposées par l'étudiante sont des diapos commerciales mais j'ai accepté son don car monter des séances de projection pour les étudiants qui n'ont jamais vu un lecteur de diapos devrait déjà être amusant.
A propos de vieilleries qui reçoivent un coup de jeunesse, il y a l'expérience de Philippe Laymond à Bordeaux Montaigne : MédiHAL, une nouvelle collection de photos de géographie.
Mise en ligne : 2021