Printemps 2017


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As-tu un exemple de cartes convoyées par toi pour une expo ? Quelles sont les contraintes ?
Le premier convoiement que j'ai effectué pour le département des Cartes et plans était le convoiement retour d'un plan de la ville d'Anvers au XVIe siècle, prêté par le département à la maison Plantin-Moretus à Anvers pour une exposition sur la ville d'Anvers au XVIe siècle en juillet 2015. Mais récemment, le département des Cartes et plans a aussi prêté des globes au Japon dans le cadre d'une numérisation 3D des globes conservés au département des Cartes et plans par DNP, une entreprise japonaise ou encore pour les expositions Panoramas ou Made in Algeria au MUCEM.

Cliquez sur l'image pour afficher en entier le plan convoyé à Anvers

Que ce soit dans un convoiement retour ou dans un convoiement aller, le rôle du convoyeur est de s'assurer de la sécurité et de la bonne conservation d'un document, pendant le transport et une fois sur place dans l'institution. Il est responsable des documents pendant leur transport et leur installation/désinstallation. Pour le transport, un transporteur d'art est recruté spécialement, mais le convoyeur, quel que soit le moyen de transport utilisé, ne doit jamais quitter l'oeuvre. Une fois sur place, il faut vérifier que les conditions de conservation sont bonnes, que la mise sous vitrine ou l'accrochage satisfait aux conditions de conservation et de sécurité définies dans le contrat de prêt.

Concrètement, lors d'un convoiement aller, le convoyeur part avec un constat d'état effectué à la BnF, supervise le chargement puis le déchargement de l'oeuvre ou des oeuvres, établit un constat d'état contradictoire avec un conservateur de l'institution qui accueille le document, assiste à son installation et vérifie les conditions atmosphériques et la sécurité des espaces d'exposition.

Pour un convoiement retour, c'est la même chose, mais à l'envers ! Il faut s'assurer que le document est dans le même état que quand il est arrivé au début de l'exposition, avec le constat d'état de prêt et d'installation, puis superviser le décrochage s'il y a lieu et le rangement de l'oeuvre avant de la transporter jusqu'à son retour à la BnF. Pour ma part, je trouve que c'est toujours une expérience riche qui permet de rencontrer des professionnels de la culture en France et à l'étranger et de découvrir leurs missions, tout en étant quand même conscient des responsabilités dont la BnF nous investit !

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