Une lacune
Michèle Gélis nouvellement affectée à la cartothèque de l'université Pierre et Marie Curie a relevé ce que les habitués des cartothèques ne voient pas ou plus : l'absence de système de cotation du genre Dewey ou CDU pour les cartes.
Les arcanes du catalogage Sudoc
Sur la question du catalogage des collections cartographiques, à ne pas confondre avec les séries cartographiques, Céline Cornuault vous tiendra informés par mel (sous le titre pour initiés des Notices kd).

Les recoins non explorés, les documents non signalés
Beaucoup ont des stocks de documents non encore inventoriés ni même ouverts et souhaitent trier et recenser dans un avenir plus ou moins proche.
On peut ajouter les dons dans ces documents en attente. A Paris 1, ils pleuvent : dons du ministère de l'environnement, de l'IGN, de la cartothèque de l'Institut du pétrole qui ferme. Idem à la cartothèque de l'université PMC d'où la nécessité de les signaler même sans les cataloguer. Même situation à la cartothèque de Nanterre.
De même, beaucoup sont en train de cataloguer leurs collections dans le Sudoc, travail de fourmi qui s'étale sur des années. Ainsi 26 000 documents ont été entrés par Ronan Caever (Rennes) dans le Sudoc et via le Sudoc, dans le catalogue Koha local. Encore 30 000 feuilles et il pourra partir le cœur léger à la retraite.

Les chantiers
A Lille a été créé un espace dédié aux étudiants qui travaillent sur des projets de géographie et d'urbanisme. L'espace Mercator est en construction. A la BnF, le déménagement des collections des cartes et plans de Richelieu à Tolbiac a été achevé en mai 2016. La création d'un service de réservation de documents à distance est en cours mais l'architecture du bâtiment et l'état des ascenseurs sont de fortes contraintes.
A Caen, après avoir fusionné avec sciences économiques, Nicolas Blanpain verra un chantier s'ouvrir à l'été dans le sous-sol pour récupérer 200 m2 qui serviront de magasin. La place libérée sera offerte au public des sciences éco.
A la BU de l'université Pierre et Marie Curie, enseignement et recherche ont fusionné et sont disposés sur deux niveaux dans des nouveaux locaux. La cartothèque se trouve au 2e et les cartes sont désormais sur place. Les étudiants apprécient : ils sont nombreux et de toutes les disciplines mais Michèle Gélis remarque que les chercheurs sont rares.
L'IGN a lui aussi ouvert et achevé un chantier ; celui du Géoroom (son espace de vente et communication au public).

Tous ces chantiers ont pour objet d'améliorer l'accès des lecteurs au document (et de faire croître les chiffres pour la hiérarchie qui les scrute d'un œil méticuleux). Ils servent aussi à faire des économies d'échelle en mutualisant personnel et locaux, même si les disciplines fusionnées n'ont pas grand chose de commun.

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