Ces constats qui se rejoignent fondent la légitimité d’un réseau de bibliothèques de référence et de recours. Ce concept est toutefois appelé à évoluer pour tenir compte de l’émergence des ressources numériques et des groupements d’achats, ainsi que de l’existence, désormais mieux affirmée que par le passé, de réseaux disciplinaires répartis sur plusieurs établissements.

Une «nécessaire» rénovation du réseau des Cadist
L’évolution de l’environnement documentaire a occasionné une révision des missions des Cadist. L'idée principale qui en découle est celle d'une mutualisation plus large.

Cette volonté vient du décalage croissant entre les usages des chercheurs qui privilégient désormais l’accès aux documents en ligne et les missions de ces pôles d'excellence, centrées sur les acquisitions papier, notamment les périodiques étrangers, qui sont pourtant parmi les premiers touchés par la révolution numérique. Dans l'objectif de rattraper son retard par rapport aux pays anglophones, l’effort de l’État se concentre aujourd'hui sur la valorisation et le développement de la Bibliothèque scientifique numérique (BSN).

Parallèlement, des organismes de recherche, passant au tout électronique, s’interrogent sur le devenir de leurs fonds papier tandis qu’ailleurs, des pôles documentaires qui se veulent de dimension internationale se développent à partir d’une mutualisation de collections. Dans ce système documentaire en mutation, un équilibre nouveau, imposé par des contraintes très fortes est donc à trouver entre les ressources matérielles et électroniques. L'objectif est de parvenir à un développement durable et maîtrisé de la documentation recherche, sur tous supports.

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