Printemps 2016 |
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Du portefeuille au portail : le chantier de la numérisation des cartes au Muséum |
Ces missions sont complétées par des services à valeur ajoutée. Ainsi, une bibliothèque Cadist doit également valoriser la documentation de sa discipline en mettant en œuvre des outils de repérage des services et des ressources : portails disciplinaires, sélection de signets par exemple. Il lui appartient enfin de diffuser les résultats de son travail de veille scientifique et d’évaluer les nouveaux produits et services. En permettant un accès largement distribué de l’information scientifique, la distinction traditionnelle entre les grandes et petites bibliothèques est rendue floue, une logique de flux se substituant à une logique de stock. Les revues électroniques et les grandes bases de données scientifiques remettent en question le concept même de bibliothèque de référence. L’approche commerciale des grands éditeurs et diffuseurs, en particulier anglo-saxons, privilégie la vente par bouquets. Du côté des bibliothèques, la constitution de groupements de commandes pour tenter d’obtenir des conditions d’achat plus favorables, ou plutôt moins défavorables, renforce cette interrogation. La question de l'évolution du réseau se pose : celui-ci doit-il continuer à se structurer autour d’un certain nombre de grandes bibliothèques ou s’ordonner en fonction de la capacité de l’ensemble des établissements à avoir désormais accès à des ressources numériques en forte expansion ? Pour les périodiques, le développement numérique soulève clairement celle du maintien d’un certain nombre de collections complètes sur papier. |
Dauphiné et comté de Nice, 1:86 400, 1758, 9 feuilles |
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Lannoy de Bissy : numérisation d’une œuvre monumentale |
Des Cadist aux CollEx | |
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