Des cartes en couleurs
Nous avons là une véritable sémiologie, la couleur représente les séries de végétation. Comme l’atteste cet extrait (paragraphe 40) « Ainsi, par une utilisation judicieuse de la couleur et des différents tons de chaque couleur, une lecture simple de la carte permet d’avoir une double approche des milieux : quelle est la végétation actuelle (représentée par une couleur) et quelles sont les conditions écologiques régionales ou locales, puisqu’à chaque essence végétale sont associées des conditions climatiques et parfois la nature du sol. Il s’agit là d’une approche statique des milieux ; quel pourrait être le devenir de la végétation actuelle si toute pression humaine disparaissait ? Il s’agit là d’une approche dynamique. »

Des cartons
Définis comme carte thématique du même territoire mais à plus petite échelle (1:1 250 000), les cartons apparaissent dans l’habillage de la carte principale ; devant faciliter l’interprétation de la répartition de la végétation (par exemple, le carton climatique ou le carton pédologique), ils révèlent une analyse chorématique bien avant que le terme ne fît débat chez quelques géographes français.

Une notice sommaire
Bien que « sommaire », cette notice comporte plus de signes qu’un article de quotidien actuel… et quiconque s’attache à la lire ne restera pas à la marge de la feuille pour comprendre la carte ! Et pour de plus amples références aux travaux, des notices parfois communes à plusieurs cartes furent éditées ; ce sont des monographies et nous quittons le cadre du document cartographique !