Info lecteur Aperçu sur nos activités d'été et d'automne |
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Je suis doctorante et enseignante. Pour ma thèse, je travaille sur les parcs frontaliers entre les Etats-Unis et le Canada, à la fois en géographie, en civilisation américaine et en sciences politiques. Je suis inscrite à l’Université de Lille 1, où je suis rattachée au laboratoire de géographie TVES (Territoires, Villes, Environnement et Société), mais je suis aussi rattachée à un laboratoire parisien d’anglais, le CEUMA (Centre d’Etudes Urbaines dans le Monde Anglophone). Après avoir enseigné en lycée pendant 4 ans (en section européenne), je suis ATER à Paris 8 depuis 2009 et j’en suis ravie ! J’ai une formation de géographe, mais j’ai aussi étudié le droit international public (en France), les relations internationales (France et Etats-Unis), et j’ai suivi des cours de sociologie, d’architecture et de journalisme aux Etats-Unis.
La recherche documentaire tient-elle une place importante dans votre travail ? Oh la oui ! Pour mes cours, j’ai besoin d’articles, de définitions, de cartes (topographiques, géologiques…) ou de schémas, et pour mes recherches, je dois me procurer des documents venant de France ou de l’étranger, de bibliothèques publiques ou de fonds privés. J’utilise les archives des organismes qui gèrent les parcs aux Etats-Unis et au Canada. Parfois, ce sont même des personnes ressources qui me donnent des documents introuvables, comme des cartes non-rééditées. C’est comme cela qu’un bucheron que j’avais interviewé m’a léguée une carte de 1936 où l’on voit les chemins d’exploitation forestière qui ont disparus depuis la création du parc dans cette région ! J’ai aussi hérité d’un atlas du XIXe siècle grâce à un collègue-ami. Les étudiants sont souvent fascinés par ce « vieux bouquin » que j’apporte parfois en cours.
A quels outils avez-vous recours pour effectuer vos recherches documentaires ? Tout dépend si le centre de documentation est informatisé ou pas. S’il ne l’est pas, alors je me plonge dans leurs fiches papier, et je parcours les rayonnages à la recherche d’ouvrages dont le sujet soit proche de ma référence. J’utilise la bibliographie à la fin de certain livres, mais avec l’inconvénient de ne pas y trouver d’indications récentes. Pour obtenir des références plus actuelles, j’échange avec les autres chercheurs ou enseignants français ou nord-américains qui constituent mon réseau. Il arrive que le catalogue soit informatisé, mais en consultation sur place uniquement. Dans ce cas, je m’y rends et je peux alors interroger la base par mots-clés, auteurs, concept, lieux ou espaces. Si tout peut se faire à distance, je cherche à télécharger depuis chez moi des articles en texte intégral. Je visite aussi des sites tels que Cairn ou Persée qui centralisent les références bibliographiques. Et il m’arrive de trouver des CV de chercheurs en ligne sur lesquels figurent des liens vers leurs publications.
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Exposition Cap sur les Cévennes
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