Automne 2014
Développement d’un module de géoréférencement dans PMB
Vas-tu continuer ou cette première expérience t'a-t-elle suffi ?
Oui même si je suis gêné aux entournures. Dans le Sudoc, je dois continuer à cataloguer feuille à feuille. Dans Cartomundi, ce n'est pas nécessaire. L'Abes n'a pas de position claire sur un catalogage à tiroirs et du point de vue valorisation, un catalogue de bibliothèque n'est pas efficace. Mais le Sudoc me permet de faire de la stat' sur le nombre de cartes prêtées. Sans statistiques, il est difficile de justifier l'existence d'une cartothèque, vue comme un luxe que les géographes s'accordent. Les stats de consultation leur rivent leur clou. Un exemple : la carte topographique de Caen au 1:25 000 est le document qui sort le plus de toute l'université puisqu'on enregistre toutes les consultations sur place. Cela relève d'un travail réel : aller chercher le document, le ranger, trouver le budget pour les acquisitions. Il n'y a malheureusement pas de lien entre l'Abes et Cartomundi, l'Abes ne se souciant pas des cartes et JL Arnaud ayant tourné la page avec l'Abes. Se pose donc la question de la pérennité du projet Cartomundi.
On va continuer avec les séries Droit-lettres et certaines des nôtres, de petites séries. On mettra nos collections en valeur en interne quand on en aura un peu plus dans Cartomundi afin d'expliquer aux étudiants que c'est un bon moyen de trouver des cartes. Sans oublier de montrer Cartomundi à la Communauté universitaire caennaise ; nous allons bientôt faire une démonstration dans le cadre d'un atelier de la doc.
Il reste vrai aussi que notre quotidien ne se joue pas là. Je suis content d'avoir eu cette expérience qui a en plus beaucoup servi à notre sigiste pour se former mais je reste seul à bosser sur ce projet alors que je fais beaucoup de choses à côté. Je ne fais pas de travail continu sur Cartomundi, ce qui n'est pas satisfaisant. J'attends aussi que Cartomundi charge les grosses séries. Cela pourra me servir au quotidien.
Le Dictionnaire en ligne de l'Enssib. Rencontre avec Julia Morineau
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