Printemps 2015


Comment mettre en valeur les mémoires de master ?

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1. Le métier

Nous nous sommes rendu compte en préparant cette rencontre que nous ne savions pas quelles étaient vos fonctions au Département des cartes et plans de la BnF. En effet, nous ne nous voyons que dans le cadre de CartoMundi.
Cela fait 24 ans que je travaille dans ce département. J'étais auparavant étudiant en géographie à Paris 1 où j'ai fait mes études avec de grands professeurs de géographie comme Philippe Pinchemel ou Gilles Sautter. Je me suis spécialisé dans la géographie rurale. J'ai fait une maîtrise avec Gérald Gilbank puis un DEA d'épistémologie et histoire de la géographie avec l'équipe de Marie-Claire Robic et Jean-Marc Besse. Je me destinais à la documentation. Lors d'un stage au laboratoire du CNRS Intergéo, devenu Prodig depuis, j'ai travaillé à la cartothèque avec Anne-Marie Briend qui la dirigeait et Jacqueline Boisselot pour la photothèque.

En 1990, un concours de conservateur spécialiste s'est ouvert au département des Cartes et plans de la Bibliothèque nationale pour le poste de responsable du dépôt légal et de la publication de la Bibliographie nationale française. Le niveau maîtrise de géographie était demandé, j’ai passé ce concours et j’ai été retenu. Je suis ainsi entré à la Bibliothèque nationale et je me suis occupé pendant 12 ans de cartes modernes qui entrent par dépôt légal éditeur ou imprimeur.

Parallèlement, j'ai exercé des responsabilités en matière de normalisation, notamment à travers ma participation aux normes Afnor sur les vedettes noms géographiques (NF Z 44-081, sept 1993)  et sur les codes de pays historiques (XP Z 44-002, août 1997). J'ai connu une activité à l'international avec une participation à l'IFLA par le biais de la Section des bibliothèques de géographie et des cartothèques qui n'existe plus désormais. Dans ce cadre, j’ai dirigé la publication de la 4e édition du répertoire international des collections de cartes (World directory of map collections, Saur, 2000). Ajoutons qu'après des changements dans le département (dont le départ de Pierre-Yves Duchemin), j'ai été chargé de l'informatique documentaire. Je suis toujours responsable des normes, du catalogage et des problématiques autour des interfaces cartographiques et du géoréférencement.

Le grand virage a eu lieu il y a 12 ans. Au moment du départ de France Duclos, responsable des collections de la Société de géographie, j'ai quitté alors le dépôt légal et les cartes contemporaines pour m'occuper des collections de la Société de géographie. Ces collections sont en dépôt au Département depuis 1942. Ce sont des fonds patrimoniaux qui dépassent le cadre de la cartographie avec des récits de voyage, des revues géographiques, des manuscrits d'explorateurs, des photographies sur papier ou plaque de verre etc. J’avais alors en charge un fonds patrimonial à gérer avec de nouvelles spécialités à acquérir notamment en photographie ancienne.

Me retrouvant le plus ancien dans le grade le plus élevé, j'ai accepté les fonctions d'adjoint au directeur du Département, tout en conservant l'informatique documentaire ! Il y a 4 ans, la BnF a souhaité la création de services à l'intérieur de chaque département. J’ai alors quitté ma fonction d'adjoint et j’ai pris le poste de chef du service acquisitions et collections géographiques pour être au plus près des collections. Ce service comprend trois secteurs : les acquisitions modernes de cartes et d'ouvrages et les dons / le catalogue et le catalogage / la responsabilité des fonds de la Société de géographie.

Donc deux grandes périodes dans ma vie professionnelle, deux fois douze ans. Beaucoup de projets et de réalisations mais aussi des choses qui ont cessé de fonctionner comme par exemple la Commission documentation du Comité français de cartographie, commission qui regroupait des gestionnaires de cartothèques venus de tous horizons et que nous essayons de faire revivre en l’articulant avec Géoréseau. Nous avons aussi parlé du groupe des bibliothèques de géographie et des cartothèques de l'IFLA qui a fermé. Au niveau européen, il reste le groupe des cartothécaires de Liber mais lui aussi a des difficultés pour recruter, pour définir des projets communs. Il est vrai que nous aussi, depuis une dizaine d'années, nous sommes centrés sur l’amélioration de notre catalogue, sur la nécessité d'accrocher notre catalogue à une interface cartographique et peut-être moins disponibles pour lancer des projets internationaux.

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