Automne 2012


La Cartothèque de l’Université du Québec

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      La révolution numérique, tout le monde en parle et il faudrait être en un lieu bien isolé pour ne pas en percevoir la réalité. Pourtant, du fait de la rapidité de son déploiement, de son omniprésence aussi, il semble difficile de prendre la juste mesure du phénomène.
      D'autres révolutions technologiques ont touché l'humanité dans les siècles qui nous précèdent. La naissance de l'écrit en est une, l'imprimerie mécanique une autre. Le Livre a ses Religions comme les livres ont leurs praticiens. Avec davantage de dérision, l'information à l'ère numérique, en plus de nombreux adeptes, dispose désormais de sa religion au sens légal du terme.

    En effet, le Kopimisme (Kopimistsamfundet en VO) est légalement reconnu en Suède comme une organisation religieuse. Cette reconnaissance officielle, actée en décembre 2011, s'appuie sur les articles de la constitution suédoise relatifs à la liberté de culte.

Pour devenir une communauté religieuse enregistrée, la confession religieuse doit être une association à but non lucratif, dotée d'une constitution. Elle doit également être dotée d'un nom qui ne puisse être confondu avec aucun autre (pour éviter la pagaille des homonymies). Ce nom doit être soucieux de ne pas heurter la morale ou l'ordre commun. La disposition la plus contraignante est qu'une association religieuse doit réaliser des « offices religieux » quelles que soient leur forme, c'est dire si le champ est vaste !

L'Eglise Missionnaire du Kopimisme (de l'anglais « Copy me ») plaçant son credo dans la sacralité de l'Information (numérique) et envisageant  la copie -une duplication parfaite- comme une forme de sacrement ou d'office (Jésus avec ses pains et ses poissons faisait-il autre chose qu'un sacrement proto-kopimiste ?) a obtenu le statut légal de Religion en Suède. Il s'agissait de leur troisième demande d’enregistrement, les deux précédentes ayant été déboutées sans ménagement, car faut-il le rappeler, en Suède comme ailleurs, le droit d'auteur est imbu de sacralité juridique et en conséquence, le piratage reste un acte illégal.

Son fondateur, un étudiant en philosophie proche du Parti Pirate International, a néanmoins ouvert une brèche où se sont engouffrés plus de 3000 Suédois.

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La cartothèque de l'université de Strasbourg

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La cartothèque de l'université de Toulouse II-Le Mirail (UTM)

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Kopimisme et Copy Party

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