Elle a tout d’abord été copiée par le service géographique de chaque armée engagée dans la Première Guerre Mondiale. A l’issue du conflit les nouveaux états-nations, nés du démantèlement de l’Autriche-Hongrie, reprennent chacun à leur compte les feuilles de la carte au 1:200 000 qui représentent leur territoire. Dans le cadre de la Seconde Guerre, l’armée allemande prépare à son tour plusieurs éditions de cette carte. Ainsi, plus de 3100 feuilles différentes ont été repérées à travers un inventaire engagé depuis bientôt deux ans (voir note 1), il est encore très incomplet.

Reprise jusqu’à une période récente par les services autrichiens de cartographie, cette série compte aussi parmi celles qui ont eu la plus longue durée de vie – pratiquement 120 ans (cf. la liste des éditions en annexe). Cette carte a été bien diffusée et on en trouve des feuilles dans de nombreuses cartothèques. Compte tenu de la multiplicité des éditions, elle n’est pas toujours aisée à traiter. Elle l’est d’autant moins que la première édition française, publiée par le Service géographique de l’Armée entre 1916 et 1921, est une copie de l’original qui présente quelques difficultés d’identification. Pour ajouter à ces difficultés, il n’a pas été possible de restituer une liste complète de ses feuilles. Cette édition semble avoir échappée au dépôt légal, les quelques feuilles conservées à la BNF sont confondues avec les feuilles de l’édition originale et conservées sous la même cote. Pour sa part l’inventaire des feuilles conservées à la cartothèque de l’IGN (successeur du SGA) montre que la collection est incomplète.

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Note 1. Cet inventaire a été dressé avec la collaboration de B. Joseph et I. Trincano pour la collection de l’IGN, de M. Valois pour celle du département de géographie de l’université de Paris 8, de C. Cornuault pour celle du Museum d’histoire naturelle et de C. Boumedjmadjen pour celle de la BU de l’université de Jussieu. On a aussi inventorié les collections de l’UFR de géographie de l’université de Provence, de la bibliothèque nationale de France, de la bibliothèque municipale de Marseille, des bibliothèques nationales universitaires de Slovénie et de Croatie et, de manière partielle, les collections de la BN et des archives militaires autrichiennes.

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