Mai 2011 |
||
Inauguration de la cartothèque de l'université de Savoie |
Dans les différentes cartothèques universitaires françaises, certaines cartes sont de véritables références en raison de leur caractère représentatif d’un phénomène géographique. Des générations d’étudiants ont travaillé sur ces feuilles. Inversement, d’autres feuilles ne sont jamais étudiées en Travaux Dirigés, en raison de leur pauvreté en renseignements, topographiques ou autres. Ondres, 1/25 000, feuille Nr. XII-43/4, Deutsche Heereskarte, 1943. Sur cette demi-feuille, éditée par l’armée d’occupation allemande, la superficie continentale ne concerne qu’une partie de la station balnéaire de Capbreton, le reste de la carte étant occupée par un bleu uniforme représentant le Golfe de Gascogne ; quelques isobathes viennent rompre cette uniformité. La couverture complète à petite échelle du littoral atlantique représentait bien sûr un enjeu stratégique d’importance (le Mur de l’Atlantique). Il est à noter que l’IGN a modifié ce découpage dans les éditions ultérieures de cartes au 1/25 000, intégrant tout Capbreton dans la feuille voisine. Ici la portion continentale est également très réduite et ne comporte aucune indication d’occupation humaine ; pour le reste de la carte : du blanc et une seule indication, « oceano Pacifico ». En dehors de ces cartes représentant le littoral, deux autres exemples, en milieu océanique et en milieu continental, illustrent la singularité de cartes presque monochromes cartographiant des paysages très homogènes et très faiblement occupés par l’homme : 1 - 2 >> |
Ces cartes « qui ne servent à rien » ? |
| ||
La saga des Cassini |
Compte rendu de lecture : La bataille des cartes / Michel Foucher | |
|