La cartothèque de l'Institut de Géographie alpineLire la suite... |
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Cet ensemble n’est pas intact aujourd’hui : il manque environ 10 % du fonds. D’un grand intérêt stratégique, il a fait l’objet de saisies par des officiers prussiens en juillet 1815.
A ce noyau initial constitué par le marquis de Paulmy, sont venus se joindre des documents cartographiques de diverses provenances.
En 1785, par peur que sa collection ne soit dispersée à son décès, le marquis de Paulmy vend sa bibliothèque au comte d’Artois, futur Charles X. Ce dernier réunit à l’Arsenal, en mai 1789, les livres et les cartes qu’il conservait à Versailles et dans sa maison du boulevard du Temple à Paris, dont une belle collection de cartes entoilées. La bibliothèque de l’Arsenal s’est ensuite enrichie de documents précieux grâce à l’apport des confiscations révolutionnaires. Cette provenance concerne environ 20 % des atlas du fonds ancien. Au 19e siècle, des estampes et des cartes sont arrivées par dépôt légal. Puis, des atlas sont achetés au 19e et au 20e siècle.
Enfin, deux dons sont venus compléter le fonds : en 1865, le don du chef de file des saint-simoniens, Prosper Enfantin, qui contient plus d’une centaine de cartes ; en 1978, la dation des livres de guerre du comte d’Argenson comptant plus de 230 cartes manuscrites réalisées au milieu du 18e siècle.
Illust. Portrait de Prosper Enfantin (source BNF)
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Rencontre avec Marie-Noëlle Carré, géographe et enseignante à l'IHEAL Lire la suite... |