Automne 2012


La Cartothèque de l’Université du Québec

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Petite parenthèse, si vous ne connaissez pas Daniel Faucher, je vous renvoie vers cette page de la BIPT (Banque d’images des Patrimoines et des Territoires), consacrée à la Collection d’images du géographe (extrait ci-contre).

Cette histoire est importante à retracer car la cartothèque se constitue en quelque sorte avant la bibliothèque. D’ailleurs, Daniel Faucher va monter très vite au créneau quant à la spécificité des études en géographie, et obtenir de l’administration centrale de l’époque des moyens par étudiant plus importants que pour un étudiant dans une autre discipline. Et les arguments qu’ils donnent sont les sorties sur le terrain et l’achat de cartes et de photographies aériennes. Même si cette histoire a été un peu oubliée, notamment par les utilisateurs actuels de la bibliothèque, il n’est pas anodin d’employer le terme de cartothèque. Mais, vous l’avez sûrement deviné, la cartothèque n’existe pas en tant que telle, c’est une bibliothèque dans laquelle il y a des cartes, des atlas…

La vocation première du fonds cartographique est, depuis les origines, pédagogique. L’essentiel du fonds est constitué de cartes topographiques à des échelles différentes, 25, 50, et 100 ainsi que 20 et 80, de cartes géologiques et de cartes de la végétation, le tout en quantité suffisante pour être utilisées en travaux dirigés. Il y a cependant d’autres cartes spécialisés (cartes marines, cartes de navigation aérienne, cartes de la population, cartes pédologiques, etc) et d'autre types de documents tels que des photographies aériennes et des diapositives (je suis d’accord d’ailleurs avec ma collègue de Caen sur leur caractère obsolète).

La richesse et la variété du fonds sont la conséquence des spécificités des équipes d’enseignants-chercheurs en poste au Département depuis sa création et par voie de conséquence de la spécificité des enseignements. Les utilisateurs de ce fonds, les « initiés » en quelque sorte, n’ont de cesse de vanter ses qualités, utilisant à son égard des termes forts : « rare », « exceptionnel », « unique ». J’avoue de pas avoir tout exploré, mais à lire les témoignages des autres cartothécaires, il y a des trésors un peu partout, et souvent aussi dissimulés que ceux de Toulouse.

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La cartothèque de l'université de Strasbourg

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La cartothèque de l'université de Toulouse II-Le Mirail (UTM)

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Kopimisme et Copy Party

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