Printemps 2012
A la découverte de la cartothèque de Caen
Seulement voilà, les cartothécaires d'aujourd'hui n'ont que faire d'images d'Epinal et la poussière est pour eux une intruse contre laquelle ils s'efforcent de lutter. Lutte inégale, locaux, meubles et documents en sont largement couverts, elle se glisse derrière des meubles trop lourds pour qu'on les bouge, s'immisce dans les tiroirs les mieux fermés, et surgit à chaque manipulation de document. Lisez le témoignage de Véronique Bonfils sur la cartothèque de l'université de Provence : Il y a 10 ans j’ai pris mes fonctions à la Cartothèque de l’UFR de Géographie à l’Université de Provence d’Aix-en-Provence. Pendant 5 ans, j’ai fait un inventaire des placards tout en nettoyant l’intérieur et l’extérieur des meubles à l’aide d’une bassine d’eau avec du Mir, un chiffon et une bonne dose de courage. Concernant les cartes, je n’avais qu’un chiffon sec pour les dépoussiérer, ensuite je les mettais dans de grande feuille de papier kraft pour mieux les protéger. Je portais un masque de chirurgien mais malheureusement je n’ai pu éviter les diverses allergies et rhinites. 1 - 2>>
Dans l’image traditionnelle des bibliothèques, nous avons la bibliothécaire à lunettes, chignon et sale caractère mais aussi, la poussière. La poussière est inséparable de la bibliothèque. Plus, elle est l'élément indispensable pour illustrer l'ancienneté des collections, le silence, l'isolement et devient quasi sacrée d'avoir accompagné les documents au cours des décennies. Reconnaissez qu'une poussière de 2012 ne provoque pas le même intérêt qu'une vieille et glorieuse poussière de 1950.
Rencontre avec Bernadette Joseph
Un ennemi insidieux : la poussière
Pearltrees
