Info lecteur Projet 2011 : une collection de documentaires en DVD |
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Je suis nouvelle enseignante en géographie. J’ai fini ma thèse il y a un an et demi. Je l’ai faite en entreprise grâce au dispositif CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche). J’ai rejoint l’université Paris I Panthéon-Sorbonne pour ma 4ème année en tant qu’ATER. J’ai également enseigné l’an dernier, à l’université d’Avignon. Je travaille sur la dimension sociale des transports (on parle en général de « mobilité »). Cette année, je donne des cours en géographie des transports aux L3. J’interviens en Master sur la méthodologie d’une part, et la structure de l’espace d’autre part. J’enseignerai aux L1 au 2nd semestre, pour un cours de méthodologie également et un autre intitulé "Comprendre les espaces géographiques". Je m’occupe aussi d’un cours pour le CAPES concernant la question urbaine, intitulé cette année "La France en villes".
La recherche documentaire tient-elle une place importante dans votre travail ? Oui, une place fondamentale. J’essaie de faire des allers-retours constants entre la recherche bibliographique et le terrain. Ce sont pour moi des choses qui s’alimentent entre elles. Je trouve en Internet un outil formidable, vecteur vers des sources papier. J’aurais passé le double du temps sur ma thèse sans cela. Google Scholar permet par exemple de visualiser toute la filiation d’une théorie ou d’une idée. En choisissant bien mes mots-clés, et en les associant à un nom d’auteur, je trouve des approches multiples pour un même sujet.
A quels outils avez-vous recours pour effectuer vos recherches documentaires ? Outre Google Scholar, j’utilise le Sudoc pour identifier des références et savoir où les obtenir. En lisant la bibliographie d’un ouvrage, cela me donne aussi des idées. Lorsque je vais au Centre de Documentation de l’Urbanisme (CDU) ou à celui de l’Aménagement et des Transports (CRDD), je consulte sur place leur base de données URBAMET. Cela me renvoie aussi vers les centres de documentation de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) de l’Ile-de-France et de l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR).
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La carte de la végétation au 1:200 000
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