Printemps 2014


Les «  petites mains » de Cartomundi

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Une prise de conscience de l’importance de ce fonds, de sa valeur s’est opérée dans les années passées. Aussi, un des principaux chantiers en cours est un pré-inventaire de ce fonds cartographique afin d’identifier tout ce que nous possédons en termes de titres et exemplaires. Ce travail est en cours, avec le concours d’étudiants en géographie qui ont pour le moment inventorié de 40 000 à 50 000 exemplaires et ce n’est pas fini. Ce fonds se compose de cartes parfois datées de la deuxième moitié du XIXème siècle pour une toute petite partie jusqu’à une période plus récente, avec une importante quantité de cartes publiées dans les années 1940. Il s’agit de cartes françaises et étrangères (allemandes pour la plupart) couvrant l’ensemble des zones géographiques, avec une prédominance pour l’Europe (France et Europe centrale notamment) et l’Afrique. Ce long mais néanmoins nécessaire travail de pré-inventaire est en phase d’achèvement et devrait être terminé pour l’été 2014.

L’objectif de ce travail est de bien connaître notre patrimoine cartographique très riche et diversifié. Il est aussi réalisé dans la perspective de plusieurs projets de valorisation du fonds pour l’enseignement et la recherche, avec deux axes principaux pour le moment :

-Le catalogage et la participation à CartoMundi.
Nous souhaiterions, dans un premier temps, valoriser ce patrimoine cartographique via le catalogage. Actuellement, seule une petite partie du fonds inventorié parmi les cartes les plus récentes a été cataloguée. On accède à la totalité de la liste de ces cartes sur le site Internet de la cartothèque sans réelle possibilité de recherche facilitée, etc. Le choix de l’outil de catalogage, que nous souhaiterions le plus adapté possible aux documents cartographiques, s’oriente vers CartoMundi qui semble particulièrement innovant et intéressant.

-La numérisation.
En parallèle, une réflexion sur la numérisation de certaines de ces cartes est menée. Une fois l’inventaire de l’ensemble du patrimoine cartographique réalisé, les séries cartographiques regroupées, il faudra mener un travail de sélection des cartes à numériser, travailler sur les critères techniques de la numérisation, etc. Faire entrer ce patrimoine dans l’ère du numérique est une valorisation en soi qui facilite l’accès et l’accessibilité aux cartes conservées mais cela permettra aussi d’autres formes de valorisation à venir.

A noter que nous envisageons aussi la préparation d’une exposition.

Marie Laboureur, cartothèque de l'Université de Lille1

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