Pour chaque site repéré, on fait une suggestion de collecte, en indiquant les paramétrages pour le robot, notamment la fréquence de collecte en fonction des mises à jour du site, depuis une fois par jour jusqu’à une fois par an, et la profondeur du site (collecte de la totalité ou juste d’un segment). Ensuite on attribue un thème au site, des mots-clés, une petite description et des notes techniques pour vérifier la collecte. Le bouton « état » indique si la collecte est toujours active ou non, ce qui veut dire qu’on a sur cet outil également les sites qui ont été collectés mais qui n’existent plus.

C’est quoi la tendance en cartographie sur le web ?
GL. C’est la carte sur tout et n’importe quoi. C’est punaiser toutes sortes d’informations sur un fond de carte : il y a le passionné de gastronomie qui punaise sur un fond Google Maps les meilleurs vendeurs de saucisses en Allemagne. La tendance est aussi aux jeux géographiques, et au renforcement du lien entre l’art et la cartographie.

Jusqu’à quand peut-on « remonter le temps » dans les archives du web ?
PS. Les premières expérimentations ont été faites en 2002 mais on avait un contrat avec Internet Archive qui nous a donné une extraction pour ce qui est du web français : nos premiers résultats peuvent donc remonter jusqu’en 1996. C’est un peu partiel, mais ça a le mérite d’exister. J’aime beaucoup cet exemple sur l’ancien web du site Total.com : en 1996 ils n’ont qu’un tout petit site avec une page qui explique « Pourquoi Total sur le web ? »  comme pour se justifier, et qui met en avant les « possibilités nouvelles de communication offertes par Internet ».

Pour conclure, un petit mot sur les améliorations que vous aimeriez bien voir apportées ?
GL. Ce serait l’indexation plein texte des archives du web, et d’autre part le travail sur la collecte d’applications dynamiques. En attendant, ça reste important pour nous de continuer à proposer des sites qu’on n’arrive pas à collecter, car on peut au moins avoir le contexte du site, l’architecture, le mode graphique, les symboles, les explications, les pages d’aide, et c’est intéressant de voir comment le site se présentait à un moment donné.
A nous aussi de continuer à trouver comment toujours mieux communiquer sur les archives du web.

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