Printemps 2013


La cartothèque de l'Institut de Géographie alpine

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Pourquoi avez-vous choisi l’Amérique latine comme terrain d’études et de recherche ?

Avant les Amériques, ce sont surtout leurs villes qui ont suscité ma curiosité. La forte urbanisation de la région, où près de 80% de la population habite en ville, la présence de métropoles multimillionnaires et de villes moyennes performantes, les gigantesques espaces moins peuplés engagent l’aménagement du territoire. La question environnementale se situe à leur confluence. Avec des villes puissantes, qui participent selon une géométrie variable aux dynamiques de la mondialisation, les Amériques sont confrontées à la gestion de milieux fragiles et scrutés par les observateurs internationaux. L’Amérique latine a souvent été désignée comme un laboratoire de pratiques innovantes, comme a pu le suggérer la tenue des sommets de la Terre de Rio (1992) et Rio+20 (2012) au Brésil. La gestion des déchets offrait un point de vue intéressant pour lire les grands défis urbains de la région. Bien qu’elle abrite de très grandes puissances mondiales et de nombreux pays émergents, elle n’en est pas moins confrontée à la pauvreté d’une grande partie de ses habitants, aux dysfonctionnements de ses services urbains, aux enjeux de l’accès à l’éducation et à la santé.
Abordées sous l’angle des problèmes de sous-développement, les villes latino-américaines ont été marquées au sceau d’une démographie galopante, de pouvoirs publics impuissants, et d’une gestion environnementale désastreuse. Il s’agissait de se demander si, près de quarante ans après ces premières analyses, on pouvait offrir un portrait plus nuancé de ces villes qui étaient aussi parvenues à s’imposer sur la scène mondiale.

Comment expliquez-vous les liens entre l’école française de géographie et l’Amérique latine ?

L’école française de géographie, fondée par Paul Vidal de la Blache à la fin du XIXe siècle s’est donné pour mission d’explorer le monde et de donner un précis aussi précis et documenté que possible de ses différentes régions. L’Amérique latine, et de manière plus générale le nouveau Monde, a suscité une fascination de la part des géographes universitaires du tournant du siècle.

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Rencontre avec Marie-Noëlle Carré, géographe et enseignante à l'IHEAL

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Les fonds cartographiques de la Bibliothèque de l’Arsenal

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Journée GéoRéseau à Bordeaux

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