Printemps 2016 |
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Du portefeuille au portail : le chantier de la numérisation des cartes au Muséum |
Les deux publications ont ensuite été rassemblées en neuf feuilles sans modification du titre initial de 1758. Toutes les feuilles ont été gravées par Guillaume De La Haye mais les deux livraisons présentent quelques différences de facture. Par ailleurs, la superposition entre les deux groupes de feuilles témoigne de cet assemblage réalisé dans un second temps. Les minutes manuscrites des relevés sont dessinées à l'échelle de six lignes pour cent toises – 1:14 400 environ –, elles ont ensuite été réduites et recomposées par l’ingénieur-géographe Jean Villaret (1703-1784) pour être gravées à l'échelle d'une ligne pour cent toises, soit 1:86 400, c'est-à-dire suivant le même rapport de réduction que la carte de Cassini [1]. Cette carte est considérée comme un exemple de transition quant à la figuration du relief. Elle résulte en effet d'une technique mixte qui mêle une projection plane ombrée par des hachures qui suivent les lignes de plus grande pente pour la plus grande part du champ représenté avec des vues en perspective pour les sommets les plus élevés [2]. Cette combinaison est rendue possible par le choix d'un point de vue élevé pour les vues perspectives. Par ailleurs, le jeu des ombres donne l'impression que, malgré la perspective, il n'y a pas de versants cachés par les premiers plans [3]. |
Dauphiné et comté de Nice, 1:86 400, 1758, 9 feuilles |
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Lannoy de Bissy : numérisation d’une œuvre monumentale |
Des Cadist aux CollEx | |
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