La collecte est variée : les mémoires sont déposés par les étudiants, les enseignants ou les secrétariats. La collecte semble rarement exhaustive. Elle est souvent couplée à une sélection par la note qui peut varier de 10 à 16.

Le stockage est divers : rayonnages, magasin, carton, réserve tout comme le mode de consultation : consultation sur place et parfois à domicile, avec ou sans autorisation.

La consultation va de "assez peu et de moins en moins" à "beaucoup". Il n’y a pas d’incidence visible entre la possibilité d’emprunter à domicile et la fréquence de consultation.

A deux exceptions près, tous sont signalés dans des catalogues (au moins internes). Deux établissements cataloguent leurs mémoires dans le Sudoc.

En plus de la référence bibliographique, figurent (très rarement) une indexation Rameau, des mots-clef, des résumés.

A "sont-ils numérisées ?" la majorité des cartothèques répond non. Les raisons sont diverses dont le risque de plagiat ou le respect du droit d’auteur. Notons que 3 établissements possèdent des mémoires sous format électronique et que plusieurs s’intéressent à la numérisation.

En dehors de leur catalogage, les mémoires ne sont pas vraiment mis en valeur. Certaines cartothèques les présentent à part sur leur site ou sur l’ENT étudiants, les publient ou les exposent.

Enfin, dans les remarques, notons la question du manque de place (qui a poussé certains établissements à désherber les mémoires) et de la conservation des "mémoires patrimoniaux".