Journal de la Carto

Septembre 2011

Info lecteur

Accueil d'un stagiaire en recherche documentaire

    Peux-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    J'ai 33 ans et je suis technicienne ITRF en documentation. Je travaille à la Cartothèque depuis décembre 2008 en tant qu'assistante.

    Quel est ton parcours professionnel ?
    Après un Bac S, un DUT et une licence de chimie, j'ai travaillé dans l'agroalimentaire en contrôle qualité (sucrerie). Je faisais les 4x8, une cadence difficile à tenir (2 matinées, 2 après-midi, 2 nuits, 2 jours de repos). Ensuite je suis partie en Martinique où j'ai fait du contrôle qualité dans le cacao et le rhum (que je ne goûtais pas !). N'ayant pas envie de devenir responsable qualité, j'ai décidé de faire un bilan de compétences pour changer de voie. Il a débouché sur plusieurs pistes dont les bibliothèques et discothèques car j'aime bien la musique.

    Quelques mots sur le bilan de compétence ?
    Il est efficace à condition de rester acteur, d'avoir déjà des idées de reconversion. La personne aide alors à voir quelles sont les compétences transférables vers ces débouchés.

    Et après ?
    Je suis revenue en métropole et j'ai travaillé dans un CDI de lycée tout en suivant des études à Médiadix. J'ai obtenu le DU "Techniques documentaires et médiation culturelle" et j'ai alors trouvé des contrats en BU. Dès que j'ai pu travailler en médiathèque, je l'ai fait mais j'ai été déçue et je suis revenue vers les BU. A Paris 11, je cataloguais les thèses tout en préparant tous les concours de bibliothèques. En 2008, j'ai décroché 2 concours et j'ai choisi de travailler à la Cartothèque de Paris 8. Mes lacunes en géographie m'ont moins gênée que je ne le pensais même si ne pas savoir situer certains endroits m'embarrassait vis à vis des étudiants. Quant au support, je m'y suis habituée ; la manipulation n'est pas évidente (rangement en tas dans des tiroirs) et les cartes sont fragiles.

    Quelles étaient tes tâches ?
    Après m'être familiarisée aux usages de la Cartothèque, j'ai entamé l'inventaire des collections. Il y avait de quoi faire, je crois avoir quasiment tout fait (je confirme ! NDLR). En parallèle, depuis 2010, je rédige des articles dans le journal de la Carto. Cette rédaction mensuelle contraint à tenir un rythme, et rencontrer des enseignants pour les interviewer m'a beaucoup intéressée. Dans la salle 135, j'ai reclassé et mis des cotes à plusieurs centaines de livres. J'ai participé à la préparation d'une exposition.

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    Info carto

    Exposition virtuelle : ces cartes qui ne servent à rien ?

 

Info terrain

Les splendides expositions virtuelles de la BNF

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    Entretien avec Marine Valois de la Cartothèque

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