Info lecteur Un quizz en 14 question sur la série bleue |
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Je suis biogéographe, chargé de cours en «Analyse des paysages» à Paris 8 ; auteur de plusieurs guides naturalistes et rédacteur scientifique pour différents médias dont ceux des P.N.R. d’Ile-de-France ; expert écologue pour plusieurs Chartes paysagères du Parc du Vexin.
Quel a été votre parcours ? Dans les années 1970, j’ai suivi le DEUG audiovisuel de l’université de Vincennes, en parallèle de mon métier de photojournaliste. J’ai été dans le même temps assistant de William Klein (photographe, peintre et réalisateur américain). J’ai travaillé en 1972 à l’Agence de Presse Libération (A.P.L.) qui a été à l’origine du quotidien Libération en 1973, dont j’ai été le responsable du service photo quelques années. J’ai aussi participé à la création d’une agence de presse : Photolib, qui s’occupait d’actualités internationales, principalement en Europe. Avec d’autres journalistes, nous avons fondé l’agence Reporters Economiques Associés (REA), mais cela s’est terminé rapidement pour moi. J’ai alors effectué des piges texte et/ou photos dans différents journaux, comme l’hebdo Hara-kiri (puis Charlie Hebdo), La Gueule Ouverte (premier mensuel écolo), Terre sauvage, Politique hebdo (devenu Politis), Animaux magazine (journal de la SPA)… À partir de 1983, j’ai commencé à publier des livres : "Le guide du Robinson", puis "Les guides du jeune Robinson" qui ont été traduits en plusieurs langues. Une dizaine d’autres ouvrages ont suivi, essentiellement sur la nature. J’ai rejoint pendant 2 ans l’équipe Cousteau, et je suis devenu brièvement rédacteur en chef adjoint de CalypsoLog, son magazine. La mort du commandant et le changement d’orientation ont mis fin à cette expérience. C’est alors que j’ai décidé de reprendre des études, motivé par l’acquisition de diplômes plus élevés et par la nécessité de construire un argumentaire scientifique pour étayer mes thèses écologistes. A Paris 8, j’ai retrouvé Alain Bué, que j’avais connu par l’association Journalistes pour la Nature et l’Ecologie (JNE), et qui m’a convaincu de m’inscrire en géographie. Après être sorti major de mon DEA, j’aurais souhaité poursuivre sur une thèse, mais je n’ai pas pu la financer. J’ai donc créé, avec 3 autres anciens étudiants et 2 enseignants, un bureau d’études nommé GÉO 5 (Géographie, Etudes et Outils). En 2005, M. Da Lage, M. Bué et Mme Athlan m’ont proposé d’intervenir au département comme chargé de cours.
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Photographies : un avenir ?
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