Info lecteur Mise en carte des mémoires de master |
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ? Je me désignerais comme un africaniste, passionné par l’Afrique Noire Sub-saharienne. Je l’ai découverte à l’âge de 16 ans dans le cadre des bourses Zellidja, et j’y ai vécu pendant 20 ans. Je travaille à la fois sur la géographie humaine et physique (climatologie, biogéographie...). Mes sujets de recherche se répartissent selon 4 axes : - les campagnes, au Burkina Faso et au Congo-Brazzaville, ainsi que la relation villes / campagnes ; - la protection de la nature, puisque j’ai participé avec l’UNESCO à la création d’une réserve de la biosphère au Congo (Dimonika, dans la forêt équatoriale du Mayombe) ; - les entreprises créées par de jeunes diplômés en Afrique francophone et à Madagascar, en collaboration avec l’Agence de la Francophonie ; - l’immigration originaire de l’Afrique Noire en France, et plus largement en Europe. J’ai aussi travaillé avec l’Institut de Recherche sur l’Urbanisation de la Municipalité de Pékin et établi une coopération avec des collègues chinois, mais cela n’a duré que quelques années. Quant à l’enseignement, je le pratique pour tous les E.C et tous les niveaux. Dès que j’en ai la possibilité, je parle aux étudiants de l’Afrique Noire, mais je trouve que tout enseignement est intéressant et que c’est l’occasion d’échanges avec les jeunes sur le monde.
Comment préparez-vous vos cours ? Comme la géographie est une science d’actualité et que je n’aime pas faire toujours les mêmes cours, je les actualise grâce à internet. Je cherche des mises à jour ou des faits nouveaux pour étayer les connaissances que j’ai en tête et que je vais transmettre aux étudiants. Je trouve souvent des documents a priori non géographiques, comme des articles de journaux d’actualité, et je les traduis en notions de géographie.
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