Journal de la Carto

Février 2011

Info lecteur

Mise en carte des mémoires de master

    A quels outils avez-vous recours pour préparer vos cours ?
    Outre Google et Google Earth, j’utilise l’ensemble du système des Nations Unies (FAO, UNICEF, OMS…), ainsi que les sites de l’Union Européenne et de l’OCDE  pour obtenir des statistiques mondiales ou internationales. Je trouve aussi des données démographiques sur Population Reference Bureau. J’ai parfois recours à la base de données Géopolis. Mais je me méfie des chiffres, et je pense qu’il vaut mieux reconnaître que l’on ne sait pas, ou que l’on ne sait pas précisément, et qu’il est souvent difficile de comparer les données de pays différents. C’est pour cela que je cherche toujours à faire comprendre aux étudiants l’importance des ordres de grandeurs. Lorsque je travaille sur un thème particulier, j’utilise la Recherche avancée de Google, qui peut m’amener par exemple sur des sites tels que celui du Sénat (j’y ai trouvé un long document pdf à propos du risque sismique à la Réunion) ou celui du CNRS (à propos des effets de l’altitude sur l’homme).

    Quel usage faites-vous de la Cartothèque ?

    Depuis la rentrée 2010, je m’occupe du cours de commentaire de cartes, donc j’en emprunte chaque semaine. J’utilisais auparavant  des cartes murales de l’Afrique, mais comme elles ne sont malheureusement plus éditées, je leur préfère maintenant la projection, via un vidéoprojecteur, de cartes trouvées sur internet ou que j’ai moi-même confectionnées. S’il m’arrive de scanner des documents, je suis attentif aux droits d’auteur, et je limite mon utilisation au strict cadre pédagogique. J’utilise peu d’atlas ou d’autres livres car je travaille avec ceux que j’ai chez moi.

    Quelle serait selon vous la cartothèque idéale ?
    Même si je trouve que notre cartothèque est très satisfaisante par rapport à celles d’autres universités, je regrette que le stock de cartes de la France au 1:25 000 ne comporte pas d’exemplaires en plus grand nombre. De même pour les cartes d’Afrique : cela ne permet pas d’effectuer des contrôles car les étudiants doivent se partager les cartes à 2 ou 3. Je trouve aussi que notre cartothèque est trop franco-française, et qu’il faudrait étoffer ses collections sur un certain nombre de pays. Si les éditions papiers sont trop coûteuses, alors on pourrait éventuellement explorer les possibilités du numérique, avec des cartes reproductibles aux étudiants sur leur clé USB ou accessibles sur notre site internet, pour lesquelles on aurait payé ce droit.

    Vous pouvez visiter le site de Jacques Sénéchal / pour visualiser la photo en grand format

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