Journal de la Carto

Janvier 2013

Info lecteur

La carto dans ses habits du Jour de l'An

    Les amphibiens sont des animaux délicats : ils n'apprécient pas les "boues, solvants, peintures et autres produits toxiques, pesticides et hydrocrabures" déversés dans l'étang d'Ursine. Réduction de la pollution, épuration des eaux : que choisir pour assainir les mares ? Réponse page 69.

    Pour observer amphibiens et reptiles, mieux vaut éviter l'hiver : ils le passent au plus profond de leur abri terrestre ou aquatique. D'avril à juin, vous aurez les plus grandes chances de les repérer. Mais où les chercher ? Cherchez donc page 73.

    Pour faire la différence entre anoures, vrais et faux crapauds, vraies et fausses grenouilles, consultez la méthode d'identification à partir de la page 78. Vous apprendrez à distinguer un lézard des murailles d'un lézard vivipare en trois indices.

    Dans les 50 pages de fiches descriptives, on apprend beaucoup.
    Ainsi, on trouve des salamandres en Seine-Saint-Denis et elles sont toxiques.
    Il existe des tritons crêtés, alpestres et ponctués mais aucun ne cohabite volontiers avec les poissons.
    Le crapaud commun mâle n'hésite pas à se faire porter par la femelle en période de migration vers le lieu de ponte.
    Le chant nuptial du capaud calamite est audible jusqu'à 3 km.
    La grenouille agile fait des sauts de 2 m de long. Si vous entendez grouk grouk grouk, ce n'est pas une agile mais une rousse. Quant à la grenouille de Lessona, elle coasse d'abord aouwack avant de se mettre à chanter. Et savez-vous que la grenouille verte est un klepton ? Si vous avez bien lu ce qui précède, vous en devinerez le sens. Page 106 dans le cas contraire.
    Le lézard des murailles est en voie de disparition car l'urbanisation grandissante le prive de ses proies. Et le chat en raffole. Sa queue repousse-t-elle vraiment ? Oui mais il est vulnérable pendant la repousse.
    L'orvet dévore les limaces à la grande joie des jardiniers mais il est aussi souvent confondu avec un serpent et tué sans autres formalités. La couleuvre pourrait en dire autant. Les auteurs posent la question d'un enseignement du public à la reconnaissance des espèces.
    La trachémyde écrite n'a pas ce problème. Son nom de scène ? La tortue de Floride. Son impact sur les espèces locales est à nuancer. En effet, elle ne parvient pas à se reproduire. Il faut cependant empêcher les propriétaires de les relâcher dans la nature. Ou les capturer. Qu'en faire ensuite ? Elles sont envoyées dans divers lieux comme Thoiry. Ou euthanasiées mais cela suscite encore des protestations.

    Le livre s'achève sur les espèces disparues en Seine-Saint-Denis, de la rainette verte au sonneur à ventre jaune que vous pourrez toutefois trouver hors de la région. Et puisque vous voici ferré et désireux de vous équiper de bottes, d'une lampe torche et de lunettes à verres polarisants pour chasser le batracien ou le serpent, courez sur ce lien où sont décrits les protocoles pour repérer les amphibiens et les reptiles.

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    Info carto

    Atlas et flores, grenouilles rieuses et sonneurs à ventre jaune

 

Info terrain

Sous le volcan Mérapi avec Emmanuèle Gautier

    Info rencontre

    Vincent Barbier, éducateur de rue - géographe

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