Journal de la Carto

Janvier 2011

Info lecteur

Projet 2011 : une collection de documentaires en DVD

    Pour la CV, les auteurs utilisaient la couverture aérienne de la feuille au 1:50 000 et reportait le maximum d'informations tirées des photos (limites de forêt, landes, etc.) sur les fonds de carte vierges tout en vérifiant les zones délicates par des prospections sur le terrain. Puis la couleur était posée.  Quelques décennies après, c'est un tirage photographique au 1:100 000 tiré d'une image satellitaire SPOT ou LANDSAT qui sert de base à la confection de la carte. La différence essentielle est l'utilisation d'un SIG : les fonds de cartes sont numérisés, la carte est conçue sans recours au papier. Des prospections sur le terrain sont-elles encore nécessaires ?

    Les couleurs chaudes marquent désormais les zones urbanisées. Les forêts et milieux semi naturels sont dans les teintes vertes. La carte n'étant plus seulement de la végétation, l'information relative à cette dernière a été restreinte. Ainsi les forêts sont désormais de feuillus, de conifères ou mélangées mais les essences : hètres, chènes etc. ont disparu. Avec eux c'est ausi la perte de l'information sur le climat et les sols et donc les perspectives fines d'évolution d'une zone si la pression anthropique diminuait. Mais l'oeil acéré du spécialiste de la végétation n'est-il pas capable de distinguer les essences à partir des photos aériennes qui constituent le fond des données ? Epreuve 1 et 2.

    L'avantage évident du CLC, en plus de sa dimension européenne, est la facilité des mises à jour (3  existent : 1990, 2000 et 2006). Cela permet de visualiser les changements d'occupation du sol entre 2 dates sur des surfaces supérieures à 5 ha. Exemple sur le sud d'Aix en Provence.

    Au contraire, la CV est achevée et ne concerne que la France. Elle était le résultat d'une aventure collective : un ou des auteurs assistés d'une équipe de collaborateurs incluant jusqu'aux instituteurs des cantons visités ; tous les noms des personnes impliquées sont indiqués sur la carte. La CLC est désormais conçue par des organismes. Remarquons pour finir que cette dernière est plus simple à lire et consultable aisément par tous grâce à internet.

    L'inventaire forestier national réalise des cartes forestières numériques. Permettent-elles de compléter la CLC ? La cartographie forestière en ligne (exemple sur la forêt d'Evreux) n'est pas concluante tout bonnement parce que l'accès aux données sous forme de couche intégrable dans un SIG est payant (voir la version d'essai).

    Pour les cartothèques, la différence notable entre CV et CLC concerne le faible encombrement de cette dernière : elle est immatérielle... Ce qui pose la question du signalement dans les collections : ne possédant plus de support physique, faut-il l'ignorer ? A ne mentionner que les feuilles de la CV, il semble n'exister rien d'autre. Recenser la CLC autrement ? et comment ? en signets ? Vaste problème...

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    Info carto

    La carte de la végétation au 1:200 000

 

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    Entretien avec Marion Tillous

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