N’importe qui peut participer à la cartographie du monde grâce à Open StreetMap ? Tout le monde peut être Cassini ?
Oui, avec un ordinateur et une connexion internet, évidemment. Il suffit de se créer un compte sur OpenStreetMap. Il y a un outil en ligne de cartographie vectorielle. On travaille à partir d’une photographie aérienne ou d’une image satellite et on dessine les bâtiments, les cours d’eau, l’occupation des sols, tout ce que l’on veut cartographier. Une fois que l’on a vectorisé l’entité, on peut saisir ses attributs détaillés (« zone commerciale », « village », « route bitumée », etc.).
Et donc, c’est quoi un mapathon ?
Pour remplir cette carte du monde, les différentes associations qui adhèrent au projet « missing maps » organisent des ateliers ponctuels de cartographie collective. On appelle ça des mapathons ou des cartoparties.
Un groupe de personnes se donne rendez-vous pendant 3-4h pour enrichir la cartographie d’une zone définie. Souvent ça se fait dans un bar où il y a le wifi. Chacun vient avec son ordinateur portable. Petit à petit, CarteONG [l’association française du projet « missing maps »] a développé ça dans certaines universités où il y a le matériel et les compétences pour le faire. Il y a des ateliers adaptés à différents niveaux. On peut faire des mapathons très simples pour les débutants : tracer les routes ou le contour du bâti sans plus de détail. On peut faire des choses plus complexes : identifier l’occupation des sols, la qualité de la voirie, etc.
Oui, avec un ordinateur et une connexion internet, évidemment. Il suffit de se créer un compte sur OpenStreetMap. Il y a un outil en ligne de cartographie vectorielle. On travaille à partir d’une photographie aérienne ou d’une image satellite et on dessine les bâtiments, les cours d’eau, l’occupation des sols, tout ce que l’on veut cartographier. Une fois que l’on a vectorisé l’entité, on peut saisir ses attributs détaillés (« zone commerciale », « village », « route bitumée », etc.).
Et donc, c’est quoi un mapathon ?
Pour remplir cette carte du monde, les différentes associations qui adhèrent au projet « missing maps » organisent des ateliers ponctuels de cartographie collective. On appelle ça des mapathons ou des cartoparties.
Un groupe de personnes se donne rendez-vous pendant 3-4h pour enrichir la cartographie d’une zone définie. Souvent ça se fait dans un bar où il y a le wifi. Chacun vient avec son ordinateur portable. Petit à petit, CarteONG [l’association française du projet « missing maps »] a développé ça dans certaines universités où il y a le matériel et les compétences pour le faire. Il y a des ateliers adaptés à différents niveaux. On peut faire des mapathons très simples pour les débutants : tracer les routes ou le contour du bâti sans plus de détail. On peut faire des choses plus complexes : identifier l’occupation des sols, la qualité de la voirie, etc.
Ces mapathons se sont développés aussi pour cartographier des zones sur lesquelles doivent intervenir des associations humanitaires à l’initiative de Médecin Sans Frontière (MSF), de la Croix Rouge anglaise et américaine. Lorsqu’une région dans un pays pauvre est affectée par une catastrophe, souvent, il n’y a pas de carte topographique à jour. Les associations humanitaires peuvent passer commande aux 8 millions de contributeurs de OSM d’une cartographie précise de leur zone d’intervention.
Les contributeurs sont appelés « cartographe en fauteuil » puisqu’ils cartographient de chez eux ou dans un bar, confortablement installés, à partir de photographies aériennes fournies par Google, Bing, Yahoo, etc. Les « cartographes en fauteuil » vectorisent un maximum d’entités identifiables sur les photographies aériennes, ce sont ensuite des personnes sur le terrain qui vont rajouter les détails (type de bâtiment, qualité de la route, etc.).
C’est à partir du séisme à Port-au-Prince (Haïti) en 2010 que la cartographie humanitaire bénévole sur OSM est devenue vraiment célèbre. Aujourd’hui, OSM est bien plus précis que Google Maps dans de nombreuses zones sans intérêts économiques directs pour Google (pas de tourisme, pas de métropole mondialisée, pas d’utilisateur de smartphone Android, etc.). On peut voir ça sur un comparateur comme ici.
Les contributeurs sont appelés « cartographe en fauteuil » puisqu’ils cartographient de chez eux ou dans un bar, confortablement installés, à partir de photographies aériennes fournies par Google, Bing, Yahoo, etc. Les « cartographes en fauteuil » vectorisent un maximum d’entités identifiables sur les photographies aériennes, ce sont ensuite des personnes sur le terrain qui vont rajouter les détails (type de bâtiment, qualité de la route, etc.).
C’est à partir du séisme à Port-au-Prince (Haïti) en 2010 que la cartographie humanitaire bénévole sur OSM est devenue vraiment célèbre. Aujourd’hui, OSM est bien plus précis que Google Maps dans de nombreuses zones sans intérêts économiques directs pour Google (pas de tourisme, pas de métropole mondialisée, pas d’utilisateur de smartphone Android, etc.). On peut voir ça sur un comparateur comme ici.