Info lecteur Bilan 2010 qui ouvre sur la vertigineuse Question de Calais |
Je fréquentais aussi la bibliothèque de l’IFU, avant qu’elle ne soit absorbée par l’université de Marne-la-Vallée ; de même, le centre de documentation de l’ISTED, à la Défense, et la bibliothèque de l’IRD avant qu’elle ne s’installe à Marseille. En tant qu’ancien de Toulouse Le Mirail, je me suis souvent rendu dans la BU de cette université. Enfin, en Afrique, je vais dans les bibliothèques universitaires, surtout dans celles des départements de géographie, économie, sciences juridiques ou sociologie car les chercheurs et doctorants n’ont pas le réflexe de déposer leurs travaux dans les bibliothèques centrales.
Quel usage faites-vous de la Cartothèque ? Outre les cartes topographiques d’Arras utilisées deux fois dans un cours de géographie urbaine, j’y emprunte surtout des cartes murales. En effet, je les trouve plus pratiques que les vidéoprojecteurs qui ont comme inconvénients la manutention et le branchement. Elles permettent à la classe d’appréhender rapidement le contexte géographique et historique du sujet traité. La liste des dernières parutions de livres de géographie, envoyée par mail aux enseignants chaque mois, m’est bien utile, et je la transmets même à des collègues du monde entier, qui me demandent alors souvent en retour comment se procurer ces livres depuis leur pays. Mais je suis conscient de ne pas exploiter l’ensemble des ressources de la Cartothèque, principalement à cause du manque de temps : mes différentes responsabilités ont chacune leurs urgences et me laissent peu de répit.
Quelle serait selon vous la cartothèque idéale ? Je trouve la Cartothèque actuelle de Paris 8 tout à fait satisfaisante et je ne vois pas ce que je pourrais lui demander de plus ! Parmi les fonctions que je lui connais, qui ne se limitent pas à répondre simplement aux besoins des emprunteurs, j’ai remarqué les nombreuses initiatives prises pour informer au mieux son public, notamment à travers ce journal. Je n’ai donc pas d’attentes particulières, mais j’ai tout de même quelques idées qui pourraient être mises en place : je serais intéressé par une session de découverte des collections présentes ; des projections de photos de terrain des enseignants pourraient être organisées, ainsi que leur mise en ligne une fois légendées ; et la numérisation d’un atlas de l’Afrique datant de 1976 que je possède serait profitable car son contenu est toujours d’actualité, en certains points.
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Un album de 16 photos de villes africaines prises en 2010 par A. Yapi-Diahou est à visualiser ici
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La carte murale a-t-elle son avenir en décoration de bureau ?
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