Journal de la Carto

Mai 2010

Info lecteur

Mode d'emploi de la cartothèque

    Dans quelles bibliothèques ou cartothèques vous êtes-vous déjà rendue pour consulter des ouvrages, dans le cadre de votre travail ?
    Mise à part la Cartothèque, je vais à l’Institut de géographie (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), à la Bibliothèque des Sciences de la Terre de Jussieu (Université Paris VI), aux archives nationales et départementales (cartes et plans). Les bibliothèques des universités étrangères dans les pays que j’étudie sont aussi parfois un précieux recours.

    Quel usage faites-vous de la Cartothèque ?
    Cela dépend des cours que je donne. Autrefois, avec la cartographie pour les historiens ou la géographie physique générale, j’utilisais davantage de cartes, notamment des cartes murales. Aujourd’hui, je fais surtout travailler mes étudiants sur mes propres documents car ils sont trop spécifiques pour que la Cartothèque les possède. Toutefois, dans le cadre de la préparation des stages de terrain, j’emprunte des cartes de la région concernée. Je me rends fréquemment à la Cartothèque pour voir les nouveautés : revues, livres, derniers mémoires… Il m’est arrivé de trouver des cartes pour mes recherches, comme des anciennes de la Loire ou du Niger, mais je trouve qu’elle a plus une vocation pédagogique car elle n’est pas spécialisée dans mon domaine. J’incite les étudiants de Master à y aller pour leur dossier.

    Quelle serait selon vous la cartothèque idéale ?
    Tout d’abord, je tiens à dire que je trouve la Cartothèque, telle qu’elle est actuellement, tout à fait bien organisée, souple et adaptée aux besoins pédagogiques. Dans le cadre de mes précédents cours, il était rare que je n’y trouve pas ce dont j’avais besoin, et, si c’était le cas, il suffisait de commander.

    Avant de partir dans l’imagination pure, je vois quelque chose que l’on pourrait tout de même améliorer : que les meilleurs mémoires de Master soit accessibles en ligne.
    Pour moi, la cartothèque idéale serait virtuelle. On taperait le nom d’un lieu et on saurait en un clic dans quelle bibliothèque se trouve la carte en question. On pourrait même en avoir un affichage numérisé. Ce serait vraiment intéressant, surtout pour les cartes anciennes !

    Mme Gautier ne le sait pas encore, mais son rêve deviendra certainement bientôt réalité avec le projet CartoMundi. Nous vous en reparlerons dans un prochain numéro…

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    Info carto

    Dans le fonds de la Cartothèque : cédéroms et DVD

 

Info terrain

Ce mois-ci, nous vous proposons de découvrir un site dédié aux statistiques de 19 pays d’Afrique : afristat.org

    Info rencontre

    Entretien avec Emmanuèle Gautier sur la recherche documentaire

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