Journal de la Carto

Novembre 2012

Info lecteur

Atelier d'aide à la recherche documentaire

    Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
    Je suis Thomas Maillard, doctorant en géographie depuis quelques semaines car je viens tout juste de soutenir mon mémoire de Master 2. Je me suis inscrit en Licence à Paris 8 en 2005. Je travaille sur l'agriculture dans les villes de Saint-Louis et de Richard Toll, au nord du Sénégal.

    Pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi de suivre des études de géographie ?
    Après un Bac scientifique en 2004, je me suis orienté vers des études de géologie à l'Université de Cergy-Pontoise. Il y avait un tronc commun avec beaucoup de physique et de mathématiques et très peu de géologie. La géologie était très intéressante mais le reste ne me convenait pas du tout ! J'ai passé six mois à "galérer", je n'allais plus en cours. J'ai pris rendez-vous avec une conseillère d'orientation psychologue. Après deux heures de discussion, elle m'a dit : "il faut que tu t'inscrives en géographie à Paris 8". Je l'ai fait et au final je m'y suis trouvé bien et je suis resté.

    Jusqu'à t'orienter vers un Master Recherche...
    Je me suis orienté vers un Master recherche parce que j'avais une frustration en licence de ne pas faire de recherche « par moi-même ». J'avais vraiment envie de faire du terrain et de produire quelque chose. De plus, j'aime travailler de façon autonome. Je me suis dit que le Master recherche était fait pour moi. Je n'avais pas encore l'idée de faire une thèse mais simplement d'être autonome.

    En tant que doctorant, as-tu une idée précise du métier auquel tu te destines ?
    J'aimerais bien enseigner même si je n'ai pas encore pratiqué : ça peut donc évoluer (rires). Je ne sais pas bien. Continuer dans la recherche, c'est quelque chose de sûr. Je verrai par la suite, en fonction des opportunités. Si je peux travailler dans un bureau d'études ou quelque chose de similaire, j'y trouverai mon intérêt. Je m'étais dit, dans le cas où je n'aurais pas obtenu de financement pour réaliser cette thèse, que je me lancerais directement dans la vie active, que ce soit au niveau public ou au niveau privé. Je n'ai pas particulièrement envie de mener une « grosse » carrière académique et universitaire.

    Parmi tes motivations, le « terrain » a été un élément déterminant.
    Ce qui a été déterminant, c'est un cours de L2 intitulé « pratiques du terrain ». J'avais choisi le cours de M. Gajewski sur un terrain rural. Il nous a fait élaborer un protocole de recherche avec un questionnaire pendant la semaine de terrain. C'était la première fois que l'on produisait quelque chose d'original (même si c'était un peu brouillon !) mais c'est là que j'ai réalisé mon désir de faire du terrain.
    Ensuite, je suis parti au Mali pour mon master 1, un mois avant les cours. C'était un pré-terrain de repérage : j'ai rencontré pas mal de monde sur place, ça s'est très bien passé mais finalement, je suis parti au Sénégal pour des raisons « géopolitiques » : le Mali était fermé à ce moment-là.

    J'ai fait un mois et demi de terrain au Sénégal, à Saint-Louis, en Master. J'ai eu des discussions très longues et très riches avec les agriculteurs de la ville. En Master 2, je n'ai pas fait de terrain mais j'avais tellement d'informations de M1 qu'en réinvestissant les entretiens, j'ai pu produire le mémoire de Master 2. Pour la thèse, je vais repartir 9 ou 10 mois à partir de mars 2013.

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