Journal de la Carto |
Décembre 2011 |
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Accueil - Suite de Info carto Un mémoire n'est pas un roman mais un document d'étude. Sa lecture, sauf pour le jury, n'est pas continue mais fragmentée. Et sa pérennité intellectuelle n'est-elle pas plus essentielle que sa matérialisation (sous forme d'un bloc de papier illustré) dans l'objectif de marquer la fin d'une année de formation ? Car il est temps de faire entendre les arguments positifs à la numérisation des mémoires de master et le premier est la diffusion du travail de l'étudiant. Il sera lu et qui sait, reconnu. Par contrecoup, c'est la qualité de la formation suivie et du directeur/trice du mémoire qui sera mise en valeur. L'étudiant qui supporte déjà le prix de l'impression d'au moins deux tirages pour les membres du jury n'aura pas à réimprimer une version définitive. La facilité de mise à jour de la version électronique du mémoire devrait encourager les corrections réclamées par le jury. Actuellement, la cartothèque ne récupère que peu de mémoires et parfois longtemps après la date de soutenance. Le gain pour la cartothèque est très grand : l'encombrement moindre des rayons, un catalogue enrichi, une diffusion plus large, moins de tâches de rangement (avec les fameuses spirales écorcheuses de doigts) au profit d'un développement de l'aide à la recherche documentaire. Ajoutons un peu d'environnement et de gestion des déchets (où croyez-vous que finissent les mémoires lus et annotés par les membres du jury ?) et venons-en à une conclusion iconoclaste. Celle-ci n'engage que la cartothèque et nous sommes ouverts à vos critiques... L'actuel mémoire de master est conçu pour le support papier. L'étudiant se plie à l'usage sans s'apercevoir que cet usage est aussi une contrainte. Libéré de la nécessité d'ajuster sa réflexion intellectuelle à un support prédéfini, ne pourrait-il dérouler autrement sa réflexion ? Si le mémoire est conçu comme une argumentation mise en texte et illustrée par des images (graphiques, cartes, photos), alors il est intouchable dans sa forme actuelle. Cependant, est-ce le texte qui importe ou l'enchaînement logique des arguments intellectuels dans un objectif de persuasion ? Un film répond à cette exigence et se passe de texte écrit pour lui préférer l'oral (qui grâce à la technique n'est plus éphémère). D'autres formes sont possibles et notamment des présentations multisupports qui restent à inventer. Le but ici n'est pas d'innover pour innover mais d'avancer que le changement de support peut ouvrir sur un changement dans la manière de faire de la recherche. Après tout, créer une carte dynamique de localisation des mémoires de master n'a rien à voir avec la gestion d'une cartothèque. En en restant aux "usages établis" (par qui et pourquoi ?), ce journal non plus n'aurait pas lieu d'être. Or il a changé notre conception du métier de cartothécaire, en mieux. << 1 - 2 |
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