Leurs critères sont très géographiques : proximité des métropoles et des grandes voies de communication, coût, espace, mise en concurrence des communes etc.
Ces fonds d'investisseurs internationaux utilisent les services de comparaison entre pays, mis en ligne par des organismes mondiaux tel ce Doingbusiness proposé par la Banque mondiale. On y apprend que la France est bien classée dans l'investissement en entrepôts : peu de formulaires et un nombre de jours acceptable pour obtenir un permis de construire.
Les entreprises locataires des entrepôts cherchent à réduire leurs coûts de production et à raccourcir les délais en s'appuyant notamment sur l'automatisation. L'automatisation n'est pas synonyme de robotisation. La gestion logistique d'un entrepôt passe d'abord par des programmes informatiques : identification des produits, gestion des commandes, gestion du stockage, gestion des flux.
Le système de gestion d’entrepôt (Warehouse Management System – WMS) est capable de capter l’information, et ce, sans aucune intervention humaine de la part d’un membre de votre équipe. Il automatise complètement votre chaîne d’approvisionnement en utilisant des technologies de pointe, comme la codification à barres ou l’identification par radiofréquence (RFID).
Ces fonds d'investisseurs internationaux utilisent les services de comparaison entre pays, mis en ligne par des organismes mondiaux tel ce Doingbusiness proposé par la Banque mondiale. On y apprend que la France est bien classée dans l'investissement en entrepôts : peu de formulaires et un nombre de jours acceptable pour obtenir un permis de construire.
Les entreprises locataires des entrepôts cherchent à réduire leurs coûts de production et à raccourcir les délais en s'appuyant notamment sur l'automatisation. L'automatisation n'est pas synonyme de robotisation. La gestion logistique d'un entrepôt passe d'abord par des programmes informatiques : identification des produits, gestion des commandes, gestion du stockage, gestion des flux.
Le système de gestion d’entrepôt (Warehouse Management System – WMS) est capable de capter l’information, et ce, sans aucune intervention humaine de la part d’un membre de votre équipe. Il automatise complètement votre chaîne d’approvisionnement en utilisant des technologies de pointe, comme la codification à barres ou l’identification par radiofréquence (RFID).
Cette gestion automatique est plus importante mais moins spectaculaire que le déploiement de robots qui n'en est qu'un rouage. De même, les robots de gestion d'entrepôt sont d'abord des objets animés et non les humanoïdes de la science-fiction.
Amazon est à la pointe de cette automatisation comme le montre ce ballet de machines, partie visible et spectaculaire des flots de données entrant, traversant et sortant de l'entrepôt géant par câbles et ondes.
En prenant du recul, on constate que cette armada de machines se place dans la simple continuité de la révolution Taylor-Ford : après avoir décomposé le travail ouvrier en succession de gestes pratiqués sur des éléments de l'objet à construire puis chronométré chaque geste pour gagner du temps et réduire la main-d’œuvre, est née l'idée de déplacer l'objet vers l'ouvrier. Plus besoin de chaînes de montage désormais puisque la machine automatisée a acquis une autonomie de déplacement.
La vidéo présentée dans l'article initial (et disparue) était très parlante. Elle montrait clairement le lien entre le clic sur Buy it now d'un consommateur lambda filmé dans son douillet domicile, son fiston sur les genoux et la place essentielle de l'entrepôt pour que son clic déclenche une livraison physique.
Dans cet espace de stockage où s'agitent les machines soulevant et déplaçant les étagères de produits, les humains aux gestes lents semblent totalement incongrus. Les machines leur apportent les marchandises mais ils sont voués à disparaître, remplacés par des appareils imitant les parties de leur corps nécessaires à la manipulation fine des objets.
Amazon est à la pointe de cette automatisation comme le montre ce ballet de machines, partie visible et spectaculaire des flots de données entrant, traversant et sortant de l'entrepôt géant par câbles et ondes.
En prenant du recul, on constate que cette armada de machines se place dans la simple continuité de la révolution Taylor-Ford : après avoir décomposé le travail ouvrier en succession de gestes pratiqués sur des éléments de l'objet à construire puis chronométré chaque geste pour gagner du temps et réduire la main-d’œuvre, est née l'idée de déplacer l'objet vers l'ouvrier. Plus besoin de chaînes de montage désormais puisque la machine automatisée a acquis une autonomie de déplacement.
La vidéo présentée dans l'article initial (et disparue) était très parlante. Elle montrait clairement le lien entre le clic sur Buy it now d'un consommateur lambda filmé dans son douillet domicile, son fiston sur les genoux et la place essentielle de l'entrepôt pour que son clic déclenche une livraison physique.
Dans cet espace de stockage où s'agitent les machines soulevant et déplaçant les étagères de produits, les humains aux gestes lents semblent totalement incongrus. Les machines leur apportent les marchandises mais ils sont voués à disparaître, remplacés par des appareils imitant les parties de leur corps nécessaires à la manipulation fine des objets.
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