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Rencontre avec Pierre Corroënne, géomaticien à la retraite
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je m'appelle Pierre Corroënne, j'ai 63 ans, Je suis retraité de la fonction publique au ministère de l'écologie et du développement durable dans lequel j'ai travaillé depuis l'âge de vingt ans, dans un premier temps en tant que laborantin pour les études de chaussées, puis en tant que documentaliste et enfin pendant trente ans chargé d'études dans le domaine de la gestion des routes.
Outre ces activités principales, j'ai assuré de nombreuses formations en France et à l'étranger portant sur les systèmes d’information pour la gestion des routes et la création de référentiels cartographiques routiers, notamment pour l'Ecole National des Sciences Géographiques, et pour l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.
Aujourd'hui je continue à titre de consultant d'assurer des formations dans le domaine des Systèmes d’Information Routiers pour l'international.
Quelles études avez-vous suivi dans le domaine de la géographie ?
Licence de géographie à 43 ans (DEUG obtenu par équivalence sur dossier). Faute de temps ma maitrise de géographie n'a pas été menée à terme (sujet : organisation des transports scolaires en pirogue sur le haut Maroni en Guyane).
De fréquents voyages ont contribué à l'acquisition de connaissances ; la géographie c'est aussi - et surtout - une affaire de terrain !
Pourquoi avoir choisi de travailler dans un domaine lié à la Géographie ?
Je n'ai pas choisi de travailler dans le domaine de la géographie. La géographie peut s'immiscer partout dès lors qu'on s'intéresse aux conséquences des actions humaines (ou climatiques) sur des territoires, sans compter la géomorphologie. Dans mon domaine, choisir d'entretenir une route plutôt qu'une autre aura un impact sur la chaussée elle-même, mais ce choix peut également modifier les comportements et pratiques des usagers qu'il peut-être intéressant d'anticiper, ce que j'ai essayé de faire.
En revanche j'ai choisi de travailler dans le domaine de la cartographie pour développer et produire des référentiels routiers et pour apporter la plus value de l'analyse cartographique pour aider à la décision les gestionnaires des routes des services de l'Etat et des collectivités territoriales.
Etiez-vous salarié parallèlement à vos études ?
J'étais salarié bien avant mes deux années universitaires en Licence. J'ai pu sans difficulté concilier le travail et les études, mais en travaillant beaucoup.
Quels conseils donneriez-vous à des étudiants souhaitant concilier études et activité salariée ?
Le conseil à donner est naturellement de travailler au maximum pendant cette courte période universitaire, de s'appuyer sur un camarade qui peut suivre la totalité des cours afin de les retravailler complètement le week-end, et de ne pas hésiter à contacter les professeurs pour lever des points obscurs.
Je pense qu'il est enrichissant d'alterner travail et études, ce devrait même être la pratique courante, comme en Scandinavie par exemple.
Avez-vous travaillé dans une ou plusieurs structures ? Comment recherche-t-on ce type d’emploi ?
Bien que travaillant dans le même ministère, j'ai changé plusieurs fois de structures et ai toujours pu orienter mon activité selon mes compétences et mes expériences acquises pour apporter le meilleur service.
Le type d'emploi que j'occupais est aujourd'hui accessible dans la fonction publique nationale et surtout territoriale (Conseils Généraux, Communautés de communes, Villes) par voie de concours ou de recrutement sur titre.
Quand êtes vous venu aux SIG ?
Dès leur apparition sur le marché, et même avant qu'on parle de SIG, sous une forme un peu moins conviviale avec des logiciels dédiés disposant d'un volet cartographique, dans les années 80.
Quels sont les atouts des SIG en terme de cartographie ?
Un SIG sert à : Raisonner / A donner des priorités, donc à faire des choix en visualisant sur une carte des résultats de requêtes simples ou complexes / A évaluer dans le temps, par exemple une application de politique / A communiquer des résultats / Et à mettre à jour les données en triant par exemple sur leurs dates.
Suite de la rencontre
Rencontre avec Pierre Corroënne, géomaticien à la retraite
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je m'appelle Pierre Corroënne, j'ai 63 ans, Je suis retraité de la fonction publique au ministère de l'écologie et du développement durable dans lequel j'ai travaillé depuis l'âge de vingt ans, dans un premier temps en tant que laborantin pour les études de chaussées, puis en tant que documentaliste et enfin pendant trente ans chargé d'études dans le domaine de la gestion des routes.
Outre ces activités principales, j'ai assuré de nombreuses formations en France et à l'étranger portant sur les systèmes d’information pour la gestion des routes et la création de référentiels cartographiques routiers, notamment pour l'Ecole National des Sciences Géographiques, et pour l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.
Aujourd'hui je continue à titre de consultant d'assurer des formations dans le domaine des Systèmes d’Information Routiers pour l'international.
Quelles études avez-vous suivi dans le domaine de la géographie ?
Licence de géographie à 43 ans (DEUG obtenu par équivalence sur dossier). Faute de temps ma maitrise de géographie n'a pas été menée à terme (sujet : organisation des transports scolaires en pirogue sur le haut Maroni en Guyane).
De fréquents voyages ont contribué à l'acquisition de connaissances ; la géographie c'est aussi - et surtout - une affaire de terrain !
Pourquoi avoir choisi de travailler dans un domaine lié à la Géographie ?
Je n'ai pas choisi de travailler dans le domaine de la géographie. La géographie peut s'immiscer partout dès lors qu'on s'intéresse aux conséquences des actions humaines (ou climatiques) sur des territoires, sans compter la géomorphologie. Dans mon domaine, choisir d'entretenir une route plutôt qu'une autre aura un impact sur la chaussée elle-même, mais ce choix peut également modifier les comportements et pratiques des usagers qu'il peut-être intéressant d'anticiper, ce que j'ai essayé de faire.
En revanche j'ai choisi de travailler dans le domaine de la cartographie pour développer et produire des référentiels routiers et pour apporter la plus value de l'analyse cartographique pour aider à la décision les gestionnaires des routes des services de l'Etat et des collectivités territoriales.
Etiez-vous salarié parallèlement à vos études ?
J'étais salarié bien avant mes deux années universitaires en Licence. J'ai pu sans difficulté concilier le travail et les études, mais en travaillant beaucoup.
Quels conseils donneriez-vous à des étudiants souhaitant concilier études et activité salariée ?
Le conseil à donner est naturellement de travailler au maximum pendant cette courte période universitaire, de s'appuyer sur un camarade qui peut suivre la totalité des cours afin de les retravailler complètement le week-end, et de ne pas hésiter à contacter les professeurs pour lever des points obscurs.
Je pense qu'il est enrichissant d'alterner travail et études, ce devrait même être la pratique courante, comme en Scandinavie par exemple.
Avez-vous travaillé dans une ou plusieurs structures ? Comment recherche-t-on ce type d’emploi ?
Bien que travaillant dans le même ministère, j'ai changé plusieurs fois de structures et ai toujours pu orienter mon activité selon mes compétences et mes expériences acquises pour apporter le meilleur service.
Le type d'emploi que j'occupais est aujourd'hui accessible dans la fonction publique nationale et surtout territoriale (Conseils Généraux, Communautés de communes, Villes) par voie de concours ou de recrutement sur titre.
Quand êtes vous venu aux SIG ?
Dès leur apparition sur le marché, et même avant qu'on parle de SIG, sous une forme un peu moins conviviale avec des logiciels dédiés disposant d'un volet cartographique, dans les années 80.
Quels sont les atouts des SIG en terme de cartographie ?
Un SIG sert à : Raisonner / A donner des priorités, donc à faire des choix en visualisant sur une carte des résultats de requêtes simples ou complexes / A évaluer dans le temps, par exemple une application de politique / A communiquer des résultats / Et à mettre à jour les données en triant par exemple sur leurs dates.
Suite de la rencontre