Portrait : Marie Delfau de Pontalba, catalogueuse de cartesLire la suite... |
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Dans ce contexte, l’outil de visualisation des reproductions de CartoMundi, conçu comme le point final du déroulement de la navigation - un cul-de-sac depuis lequel il faut revenir en arrière pour accéder à d’autres références -, se devait d’évoluer. Aussi, depuis chaque reproduction – de feuille de série ou de monographie – il sera possible de lister les autres reproductions qui figurent le même lieu et de passer d’une série à l’autre, de comparer les documents ou encore de changer d’échelle. Par ailleurs, la multiplication des usages des images numériques, dans les systèmes d’information géographiques en particulier, donne lieu à une recrudescence des demandes de téléchargement des images brutes. CartoMundi qui assure seulement la médiation entre les collections et les internautes, ne dispose d’aucun droit propre de diffusion. Par contre, pour les établissements qui le souhaiteront, il sera possible avec la nouvelle version de proposer en téléchargement les reproductions qu’ils exposent sur CartoMundi. Enfin, avec plus de 8000 reproductions disponibles, il est envisageable de satisfaire de multiples demandes. Aussi, sans négliger l’intérêt du catalogue dont l’objectif principal est d’indiquer aux lecteurs où - dans quel établissement et suivant quelle cote - ils peuvent consulter les documents qui les intéressent, la nouvelle version proposera de limiter les recherches aux seuls documents reproduits.
En ce qui concerne les aspects historiques, on se propose de valoriser le gisement des travaux disponibles par des renvois – vers des sites web tiers - depuis les notices de CartoMundi. Ainsi par exemple, depuis celle de la carte de France à l’échelle 1:50 000, il sera possible de renvoyer, entre autres références, à l’article de P. Vidal de La Blache publié en 1906 dans les Annales de géographie et disponible en ligne sur Persée. Last but not least, du côté des chercheurs, un outil permettra de construire des corpus composés de séries, de feuilles ou bien de monographies, qui seront accessibles soit de manière individuelle, soit partagés au sein d’un groupe de travail.
Il s’agit certes d’un bel outil en perspective mais je me permets de rappeler que la plus grande part des références actuellement disponibles est le fruit du travail de Bernadette Joseph et d’Isabelle Trincano à la cartothèque de l’IGN. Aussi, si le futur CartoMundi est effectivement développé, il restera aux cartothécaires à se l’approprier et à s’investir pour en alimenter les bases de données.
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Jean-Luc Arnaud
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