Journal de la Carto - Juillet 2018
Pourquoi avez-vous choisi la géographie ?

À la sortie d’un Bac S, j’étais autant intéressée par la biologie et la géologie que par les sciences humaines. Il me semblait que cette discipline intégrait tout ! Et j’ai eu un bon contact avec M. Da Lage lors d’une journée portes ouvertes qui m’a décidée à opter pour un Deug de géo à Paris 8 plutôt que biologie à Paris 7.

Je n'avais aucune idée du métier que je voulais exercer et beaucoup d'années ont défilé avant que je trouve ma vocation.

Très bonne question ! Je n’ai pas choisi d’emblée la géographie : j’ai commencé mes études par une première année d’Histoire avec une mineure géographie. Cela m’a permis de constater que j’avais une préférence pour la géographie humaine.

Au lycée, j’aimais beaucoup cette discipline. Dessiner des croquis, les contours de l’Amérique du sud et de l’Afrique à main levée, utiliser le rotring en cartographie ! Et puis je rêvais d’être journaliste ou un métier qui me fasse voyager donc je pensais que la géographie était toute indiquée.

Après un bac scientifique en 2004, je me suis orienté vers des études de géologie à l'Université de Cergy-Pontoise. Il y avait un tronc commun avec beaucoup de physique et de mathématiques et très peu de géologie. La géologie était très intéressante mais le reste ne me convenait pas du tout ! J'ai passé six mois à galérer, je n'allais plus en cours. J'ai pris rendez-vous avec une conseillère d'orientation psychologue. Après deux heures de discussion, elle m'a dit : il faut que tu t'inscrives en géographie à Paris 8. Je l'ai fait et au final je m'y suis trouvé bien et je suis resté.
Ce qui m'a séduit avec la géographie, c'est qu'elle pouvait tout interroger, et que tout la questionnait jusque dans ses fondements.

Je suis venu à la géographie par curiosité intellectuelle. J’avais entendu dire que l’enseignement de la discipline commençait véritablement à la fac et que la géographie du lycée… n’est pas tout à fait de la Géographie !

Un peu par accident. Mon inscription sur le logiciel en terminale n’a pas fonctionné et je me suis retrouvée à P8 dans la longue queue pour les inscriptions. Là, un étudiant super sympa m’a dit que la psychologie était une filière saturée et que la géographie était un super département avec de supers profs. Il m’a parlé d’aménagement, d’environnement et je me suis dit que cela pourrait être sympa. Grâce à lui, j’ai trouvé ma voie, j’adore ce que je fais et je suis convaincue d’être utile pour notre société et celle de demain.

Je voulais des études qui m'obligent à suivre l'actualité et qui me donnent des clés de lecture pour l'analyser, la comprendre. Et puis j'avais aussi envie d'enseigner. Et comme il y avait une fac de géo près de chez moi, c'était pratique !

Quand j’étais au lycée, en terminale, j’ai eu la chance d’avoir une enseignante en histoire/ géographie qui était passionnante.

J'étais curieuse de cette discipline parce que je n'en percevais pas très bien les délimitations : elle touche un peu à tout. Très rapidement, je me suis rendu compte que mon regard changeait vis à vis de ce qui nous entoure. On attrape un «regard conscient» de l'espace et de son organisation.

Je suis arrivée en géographie complètement par hasard. Je savais juste que les études et la réputation de Paris 8 me plaisaient. Sachant ça, j'ai cherché à m'inscrire à P8 un peu partout où c'était encore possible en juillet, et c'est le département de géographie qui m'a répondu le premier. Tant mieux !
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Cartothèque de l'Université Paris 8