Info lecteur La nouvelle salle audiovisuelle de la BU
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A Rennes, le potager est étendu, vif, et coopté par le Service de la Gestion du patrimoine. A Montpellier, il est expérimental et animé par des musiciens. A Montpellier toujours, il a son double maléfique : "la Mauvaise Graine", un potager pirate !
Chez nous, la démarche fut moins radicale que dans certaines universités. Des négociations menées en 2008, dans le cadre d'une refonte de l'aménagement paysager de l'Université nous ont permis (au Département de Géographie) d'obtenir 300m² de terre argileuse, en toute légalité !
Car la légalité, c'est important. Pas forcément sur le coup, non... Mais parfois, après quelques années d'occupation illégale d'une pelouse, saccagée, désherbée, bèchée et plantée, l'Université voit rouge. Comme à Grenoble, savez-vous ?
Il est vrai que les Jardins d'Utopie, fondés dans la foulée du mouvement dit "du CPE" n'ont plus leur place sur le campus, si celui-ci, dorénavant soucieux du développement durable, entend installer "un espace de convivialité à dominante verte" [douce novlangue].
Bref. Dans ce genre de cas, c'est la police qui se déplace, et remet un papier à qui se trouve là. Il faut qualifier la "dégradation du domaine public", constater que des légumes "poussent en pleine terre" et enfin noter que "l'entretien des espaces verts ne peut pas être effectué"... Le Canard s'en émeut.
Combien ça coûte ? Maximum 1500 € d'amende, par jour d'occupation illégale et par personne ! Voila une université qui a trouvé un bon moyen de ne pas être en faillite.
Le plus : notre précédent article sur le potager (juillet 2011)
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Métaphysique des catalogues par l'exemple des films

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