Journal de la Carto

1er avril 2014

Info lecteur

Nouveaux EC préparation au terrain

    Y-a-t-il des choses à savoir pour bien équilibrer les études et le travail salarié ?
    Durant plusieurs années, j’ai travaillé de nuit. C’est un choix que je déconseille !
    Le statut d’étudiant donne beaucoup d’avantages, il est possible de faire autrement.

    Vous revenez d’une étude de terrain, était-ce une première expérience ? Comment s’y prépare-t-on ?
    C’est effectivement la première fois que je partais dans le but d’étudier un sujet, de collecter des informations… Au-delà de ça, j’ai déjà voyagé, seul, mais plutôt par intérêt personnel, collectant de informations sans finalité académique. Cette forme de voyage oblige à obtenir beaucoup d’information en amont, avant le départ. Du coup, le contact avec le terrain se confronte avec la représentation mentale construite à priori. Pour ma part, j’ai été très bien accueilli en Casamance et le contact avec le terrain, de ce fait, s’est réalisé très facilement, rapidement et sans blocage. Dès les premières rencontres, mon horizon de recherche s’est déployé de manière efficiente.

    Illustrations Bac en Gambie Culture du chanvre  Maquis

    Que vous a apporté le terrain comparativement à une étude purement bibliographique ?
    Le terrain est une partie essentielle du travail. C’est un problème que j’ai pu percevoir dans beaucoup d’écrits que j’ai eu l’occasion de relire après mon retour et qui sont réellement déconnectés du terrain…
    Peut-être est-ce voulu, ou peut-être est-ce juste les circonstances qui ont imposé à leurs auteurs de se tenir éloigné de la zone du conflit. Connaître la réalité dans laquelle évoluent les personnes impliquées est fondamental pour entendre leurs actes ou leurs revendications. Savoir à quoi ressemble la vie des gens implique de se rendre sur place ! Certaines zones sont diabolisées, c’est le cas de la Casamance. Un Sénégalais de Dakar vous déconseillera de vous rendre là-bas alors que la réalité du conflit est circonscrite dans plusieurs enclaves de cette région.
    Entre autres apports du terrain, une représentation plus juste de ce que sont les distances me parait être un exemple marquant. Ce qui apparaît comme une autoroute sur une carte est parfois une piste en terre battue sur laquelle parcourir une centaine de kilomètres prend entre 4 et 5 heures… Nos perceptions européennes du rapport distance / temps sont souvent mises à mal lorsque l’on voyage dans le reste du monde !

    Pour ce voyage, comme pour le reste de vos recherches, où trouvez vous la documentation nécessaire pour votre travail ?
    … A la Cartothèque !...
    Sur les bases de données en ligne bien entendu, sur EUROPRESSE où j’ai pu accéder aux articles de quotidiens sénégalais, sur CAIRN où j’ai trouvé des éléments de bibliographie…
    A la BPI, la BU, bien entendu et sur Internet (en faisant du tri, on y trouve de nombreuses ressources utiles et pertinentes).

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    Info carto

    Sur notre site : les cartes de villes

 

Info terrain

Louis, étudiant de géopolitique, de retour de Casamance

    Info rencontre

    Antoine Da Lage et la journée des métiers de géographie

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