Aujourd'hui, les études de géographie comprennent, pour les lycéens, des notions comme La France en villes, L'Union européenne dans la mondialisation, Gérer durablement le territoire, Nourrir les hommes, Les espaces exposés aux risques majeurs, Les territoires dans la mondialisation, L'Amérique : puissance du Nord, affirmation du Sud etc.

L'objectif est clairement défini dans cet Extrait du Bulletin officiel d'octobre 2011 :
"En classe de première, en histoire et en géographie, une approche du processus de mondialisation a déjà été entreprise. Le programme de terminale approfondit cette thématique et l'articule avec d'autres grilles de lecture du monde ; le phénomène de mondialisation est ainsi mis en regard avec des logiques plurielles d'organisation de l'espace mondial (géo-économiques, géopolitiques, géo-environnementales et géoculturelles). Le programme propose des approches territoriales à différentes échelles, de la ville aux grandes aires continentales, pour prendre en compte la complexité et les évolutions d'une planète mondialisée."

En 1966, le manuel scolaire de Terminale (Hachette) abordait les "grandes puissances économiques" et le découpage de l'année était simple : on commençait par les pays d'Europe et on finissait par l'Inde en analysant relief, climat, agriculture, ressources, industrie (il y en avait encore en France), services et grandes régions. On n'étudiait pas les pays "sous-développés" (entre guillemets dans le manuel) et l'Afrique n'était pas mentionnée dans la table des matières.

L'économie, hier comme aujourd'hui, reste le socle de la géographie scolaire (de la géographie tout court ?). Le temps est loin des déclinaisons préfectures / sous-préfectures et quand les plaques d'immatriculation auront définitivement relégué les numéros de département aux oubliettes, plus personne ne saura que 22 = Côtes d'Armor et 37 = ?

En clin d'oeil pour la défunte géographie de nos aïeux, nous avons concocté un quiz en 20 questions sur les pays et capitales.
Il est inspiré d'un document qui a force de loi pour les appellations officielles des pays, capitales et villes principales : la Recommandation concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires (liste établie par le ministère des affaires étrangères et européennes).

Prêt à constater votre ignorance ? C'est ici que commence le quiz.