Pour ceux qui n'ont pas encore compris comme fonctionne Google, un bref résumé. Toutes vos recherches sont analysées, votre profil est défini, des publicités ciblées apparaissent et vous distraient, vous cliquez dessus et Google s'enrichit. 14 milliards $ en 2014...
L'objectif étant de river les gens aux écrans, Google s'est découvert une âme de philanthrope et s'est lancé dans la numérisation massive des livres, patrimoine de l'humanité qu'il met à disposition de tous gratuitement. Cet ajout gigantesque de données augmente le trafic sur internet. Pour affiner ses profils internautes et multiplier les occasions de clics publicitaires, Google va tout faire pour distraire l'internaute de sa lecture et le pousser à cliquer sur de nouveaux liens.
Comme le remarque Cédric Biagini :
A quoi bon avoir accès à une infinité de titres et pouvoir en télécharger 1400 sur un « reader » si, à mesure qu'opère le basculement numérique, les capacités de lecture sont détruites et que disparaissent les conditions qui donnaient au livre une force symbolique et une place centrale dans notre culture ?
Question cruciale pour toutes les bibliothèques universitaires à l'heure où elles investissent des milliers d'euros dans le « e-book ». En facilitant la lecture saute-moutons, les BU contribuent à cette altération profonde et rapide du cerveau. Conséquence, le livre papier sera de moins en moins lu. Avantage : le budget pour le livre numérique est tout trouvé. Inconvénient : dans les bibliothèques à collections virtuelles, a-t-on encore besoin de personnel en chair et en os ?
L'objectif étant de river les gens aux écrans, Google s'est découvert une âme de philanthrope et s'est lancé dans la numérisation massive des livres, patrimoine de l'humanité qu'il met à disposition de tous gratuitement. Cet ajout gigantesque de données augmente le trafic sur internet. Pour affiner ses profils internautes et multiplier les occasions de clics publicitaires, Google va tout faire pour distraire l'internaute de sa lecture et le pousser à cliquer sur de nouveaux liens.
Comme le remarque Cédric Biagini :
A quoi bon avoir accès à une infinité de titres et pouvoir en télécharger 1400 sur un « reader » si, à mesure qu'opère le basculement numérique, les capacités de lecture sont détruites et que disparaissent les conditions qui donnaient au livre une force symbolique et une place centrale dans notre culture ?
Question cruciale pour toutes les bibliothèques universitaires à l'heure où elles investissent des milliers d'euros dans le « e-book ». En facilitant la lecture saute-moutons, les BU contribuent à cette altération profonde et rapide du cerveau. Conséquence, le livre papier sera de moins en moins lu. Avantage : le budget pour le livre numérique est tout trouvé. Inconvénient : dans les bibliothèques à collections virtuelles, a-t-on encore besoin de personnel en chair et en os ?
A San Antonio au Texas, le comté de Bexar a ouvert la seule bibliothèque publique des États-Unis entièrement numérique sans aucun livre physique. Le lieu ressemble à un Apple Store plus qu’à une bibliothèque mais c’est aussi un gain énorme d’argent puisque même si les 10 000 livres coûtent aussi cher, les économies sont faites sur les étagères et les lieux pour stocker tous les ouvrages.
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