Dans quelle mesure les études de géographie (et peut-être plus particulièrement les terrains dans des pays « du Sud ») ont-ils façonné les choix que vous assumez aujourd'hui ?
Quand je parle de pratique de terrain pour forger son savoir, je pense que mes études en géographie n’y sont pas pour rien. Je ne sais pas cependant si mes études ont façonné mes choix d’aujourd’hui. Je me demande si ce n’est pas davantage l’Université de Paris 8 et ses enseignants qui me font assumer mes choix d’aujourd’hui. Depuis ma première année de géographie, je suis soutenue par de nombreux enseignants dans tous mes choix : de matières, de terrains, de thématiques de recherche… On m’a appris à Paris 8 à ne pas avoir peur de mes ambitions, à aimer apprendre, à me tromper, à diversifier mes savoirs et à être à l’écoute du monde qui m’entoure. Je crois que c'est ça qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui et le fait que j’assume l’ensemble de mes choix.
Quand je parle de pratique de terrain pour forger son savoir, je pense que mes études en géographie n’y sont pas pour rien. Je ne sais pas cependant si mes études ont façonné mes choix d’aujourd’hui. Je me demande si ce n’est pas davantage l’Université de Paris 8 et ses enseignants qui me font assumer mes choix d’aujourd’hui. Depuis ma première année de géographie, je suis soutenue par de nombreux enseignants dans tous mes choix : de matières, de terrains, de thématiques de recherche… On m’a appris à Paris 8 à ne pas avoir peur de mes ambitions, à aimer apprendre, à me tromper, à diversifier mes savoirs et à être à l’écoute du monde qui m’entoure. Je crois que c'est ça qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui et le fait que j’assume l’ensemble de mes choix.
Avez-vous un souvenir marquant, une réflexion issue de votre formation ou de vos voyages ?
Je pourrais en citer plusieurs mais rien que le fait qu’encore très régulièrement certains professeurs se soucient de ce que je deviens, m’écrivent, m’appellent... c’est rare. Et encore plus rare de voir un jour débarquer dans le restaurant où je travaille ces mêmes enseignants avec leur famille pour dîner et qui m’avouent à la fin du repas qu’ils sont très fiers d’avoir été mes professeurs.
Quelle reconnaissance! Quelle joie!
Je pourrais en citer plusieurs mais rien que le fait qu’encore très régulièrement certains professeurs se soucient de ce que je deviens, m’écrivent, m’appellent... c’est rare. Et encore plus rare de voir un jour débarquer dans le restaurant où je travaille ces mêmes enseignants avec leur famille pour dîner et qui m’avouent à la fin du repas qu’ils sont très fiers d’avoir été mes professeurs.
Quelle reconnaissance! Quelle joie!
Quel conseil donneriez-vous aux étudiants désirant exploiter les savoirs acquis à l'université autrement qu'en terme de « professionnalisation » ?
Je n’ai pas de conseil à donner, à part peut-être de ne pas avoir peur et de se faire confiance quoi qu’il arrive. Il n’y a pas d’échec, que des expériences, dont les savoirs acquis à l’Université font partie.
Un dernier mot sur l'avenir professionnel d'une étudiante de master 2 en géographie ?
Cuisinière engagée, je cultive le jardin que nous récoltons pour le restaurant et je découvre la joie de prendre le temps de vivre et travailler quand cela me semble logique. Je multiplie mes activités en fabriquant mon pain (j’ai dans l’espoir de construire mon four cet automne), j’ai un projet de vente de confitures (fruits du verger en culture) et soupe artisanale (rien ne se jette, tout se transforme). J’aimerais aussi mettre en place des ateliers de cuisine et diététique avec les écoles autour de chez moi et pourquoi pas des particuliers. Plein de projets, et encore d’autres que je ne connais pas encore !
Je n’ai pas de conseil à donner, à part peut-être de ne pas avoir peur et de se faire confiance quoi qu’il arrive. Il n’y a pas d’échec, que des expériences, dont les savoirs acquis à l’Université font partie.
Un dernier mot sur l'avenir professionnel d'une étudiante de master 2 en géographie ?
Cuisinière engagée, je cultive le jardin que nous récoltons pour le restaurant et je découvre la joie de prendre le temps de vivre et travailler quand cela me semble logique. Je multiplie mes activités en fabriquant mon pain (j’ai dans l’espoir de construire mon four cet automne), j’ai un projet de vente de confitures (fruits du verger en culture) et soupe artisanale (rien ne se jette, tout se transforme). J’aimerais aussi mettre en place des ateliers de cuisine et diététique avec les écoles autour de chez moi et pourquoi pas des particuliers. Plein de projets, et encore d’autres que je ne connais pas encore !