Les mémoires de master
Dans les collections des bibliothèques et cartothèques, il existe des documents plus précieux que d'autres. Ce peut être qu'ils sont chers. Ainsi l'enseignant qui a perdu une carte topographique sur le terrain sera plus facilement excusé que s'il a perdu toute trace d'une carte géologique. Cette dernière vaut 35 euros (contre une dizaine d'euros pour la topo) et nous en avons rarement plus d'un exemplaire, ce qui oblige à la remplacer rapidement. Un dictionnaire peut avoir une grande valeur parce qu'il n'est plus édité. Il faudrait débourser au moins 68 euros pour acheter d'occasion L'encyclopédie de géographie d'Antoine Bailly, parue en 1995 et désormais indisponible à la vente alors qu'elle était vendue neuve 39 euros. Certains atlas, la plupart des DVD de films font partie de ces documents précieux car coûteux.
En dehors de leur coût, certains documents sont précieux car uniques. Il n'existe qu'à un ou deux exemplaires et seulement dans une bibliothèque ou une cartothèque. Qu'ils viennent à disparaître et il peut être impossible de les remplacer. C'est le cas des travaux d'étudiants : anciens mémoires de maîtrise et mémoires de master 1ère et 2ème année.
Dans les collections des bibliothèques et cartothèques, il existe des documents plus précieux que d'autres. Ce peut être qu'ils sont chers. Ainsi l'enseignant qui a perdu une carte topographique sur le terrain sera plus facilement excusé que s'il a perdu toute trace d'une carte géologique. Cette dernière vaut 35 euros (contre une dizaine d'euros pour la topo) et nous en avons rarement plus d'un exemplaire, ce qui oblige à la remplacer rapidement. Un dictionnaire peut avoir une grande valeur parce qu'il n'est plus édité. Il faudrait débourser au moins 68 euros pour acheter d'occasion L'encyclopédie de géographie d'Antoine Bailly, parue en 1995 et désormais indisponible à la vente alors qu'elle était vendue neuve 39 euros. Certains atlas, la plupart des DVD de films font partie de ces documents précieux car coûteux.
En dehors de leur coût, certains documents sont précieux car uniques. Il n'existe qu'à un ou deux exemplaires et seulement dans une bibliothèque ou une cartothèque. Qu'ils viennent à disparaître et il peut être impossible de les remplacer. C'est le cas des travaux d'étudiants : anciens mémoires de maîtrise et mémoires de master 1ère et 2ème année.
Collecter ces travaux, veiller à leur conservation, les mettre en valeur : trois tâches difficiles. Voyons pourquoi.
Collecte
L'étudiant de master doit soutenir son mémoire pour obtenir son diplôme de master 1 ou 2 puis il est censé en donner un exemplaire à la cartothèque. Il n'est pas obligé de le faire et surtout il doit d'abord y apporter les corrections réclamées par le jury. Le coût d'impression des exemplaires constitue une autre contrainte. Résultat, nous recevons très peu de mémoires.
Nous nous rabattons donc sur les mémoires fournis au membres du jury même s'ils sont annotés par l'enseignant.
Conservation
Nous les cataloguons puis nous les rangeons par ordre chronologique. Interdire le prêt à domicile doit être la règle si l'on veut les conserver. Elle n'est pas toujours facile à observer : on permettra à un enseignant d'emporter quelques mémoires pour son cours de présentation du master mais que dire à celui qui veut le confier à un étudiant pour une durée indéterminée ? Pire il y a l'étudiant, heureusement très rare, qui travaille nuit et jour week-ends compris, n'a pas le temps de consulter le mémoire sur place et cherche à provoquer la compassion du cartothécaire qui, parfois, cède et, toujours, le regrette. L'étudiant le réclame à nouveau puis un puis d'autres sur le même sujet, le rend des semaines plus tard ou pas du tout. L'absence ou la perte définitive du mémoire lèsent les autres étudiants.
Le cartothécaire doit donc être ferme face aux lecteurs qu'ils soient enseignants ou étudiants, même si cette position de fermeté n'est pas agréable à tenir.
Collecte
L'étudiant de master doit soutenir son mémoire pour obtenir son diplôme de master 1 ou 2 puis il est censé en donner un exemplaire à la cartothèque. Il n'est pas obligé de le faire et surtout il doit d'abord y apporter les corrections réclamées par le jury. Le coût d'impression des exemplaires constitue une autre contrainte. Résultat, nous recevons très peu de mémoires.
Nous nous rabattons donc sur les mémoires fournis au membres du jury même s'ils sont annotés par l'enseignant.
Conservation
Nous les cataloguons puis nous les rangeons par ordre chronologique. Interdire le prêt à domicile doit être la règle si l'on veut les conserver. Elle n'est pas toujours facile à observer : on permettra à un enseignant d'emporter quelques mémoires pour son cours de présentation du master mais que dire à celui qui veut le confier à un étudiant pour une durée indéterminée ? Pire il y a l'étudiant, heureusement très rare, qui travaille nuit et jour week-ends compris, n'a pas le temps de consulter le mémoire sur place et cherche à provoquer la compassion du cartothécaire qui, parfois, cède et, toujours, le regrette. L'étudiant le réclame à nouveau puis un puis d'autres sur le même sujet, le rend des semaines plus tard ou pas du tout. L'absence ou la perte définitive du mémoire lèsent les autres étudiants.
Le cartothécaire doit donc être ferme face aux lecteurs qu'ils soient enseignants ou étudiants, même si cette position de fermeté n'est pas agréable à tenir.