Journal de la Carto - Novembre-Décembre 2015
Les tremblements de terre continuent encore aujourd'hui. Les géologues tentent d'établir un modèle prédictif pour savoir si un autre grand séisme peut encore survenir.

Avec quelles conséquences ? Une évacuation de toute la ville et de sa vallée ?
L'objectif est de se positionner par rapport au risque et éventuellement, de déstresser la population qui a du mal à dormir. Il y a aussi la phase de la reconstruction. Elle a commencé très rapidement car beaucoup de Népalais ont des contacts avec les étrangers (guides de trekking par exemple). Les étrangers ont donc envoyé de l'argent aux villages et le gouvernement est intervenu pour centraliser l'emploi de cet argent. Pour rebâtir une école, il faut passer par le ministère de l'éducation, un hôpital, celui de la santé etc. Le gouvernement a souhaité prélever une part de cette manne étrangère et ses exigences ont donc bloqué la reconstruction cet été. De plus, l'Inde a mis un embargo sur les matériaux, l'essence etc pour une raison de désaccord politique. A Katmandou, il n'y a donc plus de transports, plus d'écoles car le ramassage scolaire ne fonctionne plus.

Et en dehors de Katmandou ?
On se concentre sur la vallée et la capitale mais les destructions dans les villages sont importantes. Ils sont étalés sur les versants or ceux-ci se sont gorgées d'eau au printemps 2015 à cause de fortes pluies inhabituelles. Le tremblement de terre a fait glisser les versants et les villages ont été emportés. Les secours sont très difficiles. Il n'y a souvent qu'une route et si elle est bloquée, on doit faire des repérages par hélicoptère.
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Cartothèque de l'Université Paris 8