Journal de la Carto - Mars-Avril 2017
Nous travaillons avec ARTE depuis de nombreuses années. Nous distribuons leurs programmes édités (programmes disponibles dans le commerce) et les programmes dits à la demande. L’ensemble de leur catalogue est très vaste et ils sélectionnent un certain nombre de titres à éditer qu’ils distribuent dans le commerce et auprès des réseaux institutionnels. Pour le reste de leur catalogue, ils mettent en place des micro-éditions. Ce sont des DVD de moins bonne qualité et sans éditorialisation mais qui ne pourraient pas être disponibles sans ce mode de production.
Nous avons l’intégralité de leurs titres disponibles.


Ces DVD à la demande sont gravés et glissés dans une pochette neutre : ils n'ont ni étiquette, ni livret, ni jaquette. Les prix restent élevés puisqu'ils incluent toujours les droits d'usage vidéo.

Arte propose un service de VOD (vidéo à la demande) : LOUER un programme en VOD 48h avec ou non chargement du fichier sur le disque dur ou ACHETER un programme en VOD avec lecture sur 3 ordinateurs mais la gravure sur support DVD est impossible. Ce n'est pas cher (moins de 10 euros et souvent moins de 2 euros pour la location) mais ne s'adresse pas aux collectivités.

Pour les médiathèques, Arte s'est alliée à Universciné (films grand public français et étrangers) pour proposer Médiathèque numérique. Plus de 4000 programmes consultables sur place ou à domicile.

Pour les enseignants, il existe un service spécial mais après demande d'information, ce service ne concerne pas les universités. Une plateforme similaire destinée à l’éducation supérieure est bien prévue au sein de nos développements futurs mais nous ne pouvons malheureusement pas vous donner de date précise quant à son lancement pour le moment. L’équipe Educ’ARTE
Arte est un service public. On pourrait imaginer que les films réalisés et produits par Arte sur la redevance soient gratuits pour un usage pédagogique (pour tous les établissements d'enseignement de France et d'Allemagne). Pourquoi n'est-ce pas le cas ?

Le cas INA (Institut national de l'audiovisuel)
Même incompréhension de principe pour l'INA, établissement public à caractère industriel et commercial français, chargé notamment d'archiver les productions audiovisuelles, de produire, d'éditer, de céder des contenus audiovisuels et multimédias à destination de tous les publics, professionnels ou particuliers, pour tous les écrans. Wikipédia.

71% de son budget est assuré par la redevance soit, en 2015, 89 millions d'euros (et 972 collaborateurs).

Dans leur FAQ, on trouve ceci :

Pourquoi l’offre disponible en ligne n’est-elle pas totalement gratuite ?
Citoyenne, l’offre proposée sur ina.fr témoigne d’un engagement fort pris par l’Ina : rendre les archives télévisuelles et radiophoniques accessibles à tous, dans le respect des ayants droit (artistes, interprètes, auteurs, musiciens, réalisateurs, producteurs…). 80% des vidéos et sons présents sont consultables en ligne gratuitement dans leur intégralité. Pour les 20% restants, vous pouvez consulter en ligne gratuitement les premières minutes. Pour avoir accès à l’intégralité de ces documents, il faut les télécharger ou s’abonner au Pass Illimité Ina Premium.


Ce n'est pas répondre que brandir Citoyenne et renvoyer aux premières minutes gratuites des documents payants. Et sur quels critères sont-ils payants, ceux-là ? Leur notoriété ? Leur importance dans notre histoire citoyenne ?

Il est vrai que l'INA a de lourdes charges en frais de taxis.
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Cartothèque de l'Université Paris 8