Passer par une structure non universitaire : une association par exemple. Il y a toujours échange de mels mais la procédure est simplifiée : un bon de commande et un chèque, le DVD par retour de courrier.
Sauf que certains réalisateurs fixent des prix bien trop élevés : de 60 à 100 euros... Et d'autres n'ont pas gravé leur film sur DVD et ne proposent aucun autre support.
Arrêtons-nous sur cette histoire de support. On a tendance à lier le film et son support DVD, du moins dans les bibliothèques car le téléchargement de fichier vidéo est devenu pratique courante pour tous les consommateurs. La gravure de DVD est techniquement possible sur les ordinateurs d'aujourd'hui et un réalisateur ou une institution comme le CNRS peut donc commercialiser sa production sans passer par un intermédiaire. Toutefois, nous avons vu que même cette gravure n'est pas toujours offerte par le réalisateur. Quant à la publicité du film et sa mise sur le marché, ce sont encore d'autres étapes et d'autres complications qui justifieraient de passer par une association comme l'Adav. Encore faut-il que le fournisseur soit intéressé par le produit et que le réalisateur ait connaissance de l'existence de ces intermédiaires ainsi que le temps et la patience nécessaires pour négocier au mieux.
Le film peut être disjoint d'un support physique : l'acheteur le télécharge à la location ou à la vente, via internet. Il le stocke sur un disque dur, une clef USB, un serveur externe. Il peut aussi le visualiser sans le stocker. Le fichier vidéo est souvent crypté pour empêcher un usage non conforme à la gestion mise en place par le propriétaire des droits (DRM).
Sauf que certains réalisateurs fixent des prix bien trop élevés : de 60 à 100 euros... Et d'autres n'ont pas gravé leur film sur DVD et ne proposent aucun autre support.
Arrêtons-nous sur cette histoire de support. On a tendance à lier le film et son support DVD, du moins dans les bibliothèques car le téléchargement de fichier vidéo est devenu pratique courante pour tous les consommateurs. La gravure de DVD est techniquement possible sur les ordinateurs d'aujourd'hui et un réalisateur ou une institution comme le CNRS peut donc commercialiser sa production sans passer par un intermédiaire. Toutefois, nous avons vu que même cette gravure n'est pas toujours offerte par le réalisateur. Quant à la publicité du film et sa mise sur le marché, ce sont encore d'autres étapes et d'autres complications qui justifieraient de passer par une association comme l'Adav. Encore faut-il que le fournisseur soit intéressé par le produit et que le réalisateur ait connaissance de l'existence de ces intermédiaires ainsi que le temps et la patience nécessaires pour négocier au mieux.
Le film peut être disjoint d'un support physique : l'acheteur le télécharge à la location ou à la vente, via internet. Il le stocke sur un disque dur, une clef USB, un serveur externe. Il peut aussi le visualiser sans le stocker. Le fichier vidéo est souvent crypté pour empêcher un usage non conforme à la gestion mise en place par le propriétaire des droits (DRM).
Des enseignants ont remarqué que les lecteurs de DVD ont tendance à disparaître des vidéo-projecteurs. Le film ne peut plus être projeté et sa copie sur un ordinateur n'est pas toujours possible. Télécharger un fichier semble donc désormais plus intéressant sauf que la gestion du stockage est délicate. Autant cataloguer ou ranger des DVD est simple, autant cela se complique avec des fichiers sur un disque dur, que ce soit pour un bibliothécaire ou un enseignant.
Le cas d'Arte
Dans notre liste de départ, « Ouragan » de M. Barbançon est indisponible sur l'Adav. Or il existe sur Arte une série de 3 documentaires, de bonne réputation : « Ouragan » de J. Jackson et A. Byatt. Cette série n'est pas dans le catalogue de l'Adav. Elle est accessible immédiatement et pour une somme dérisoire sur Arte, par téléchargement.
Mais ce n'est pas si simple.
Arte est une chaîne de télévision franco-allemande de service public à vocation culturelle européenne. Elle est financée à 95% par la redevance (taxe prélevée auprès des auditeurs et téléspectateurs) en France et en Allemagne. Ses documentaires sont diffusés dans le cadre du programme télévisé puis sont visibles pendant 7 jours sur Arte+7 et enfin vendus sur Arte boutique.
Arte vend ses DVD dans le commerce ou par son site : ils sont exclusivement destinés à un usage privé dans le cercle familial. Pour les collectivités, Arte a passé un accord avec l'Adav mais ne fournit pas toute leur production. Voici la réponse de l'Adav à notre demande d'explication :
Le cas d'Arte
Dans notre liste de départ, « Ouragan » de M. Barbançon est indisponible sur l'Adav. Or il existe sur Arte une série de 3 documentaires, de bonne réputation : « Ouragan » de J. Jackson et A. Byatt. Cette série n'est pas dans le catalogue de l'Adav. Elle est accessible immédiatement et pour une somme dérisoire sur Arte, par téléchargement.
Mais ce n'est pas si simple.
Arte est une chaîne de télévision franco-allemande de service public à vocation culturelle européenne. Elle est financée à 95% par la redevance (taxe prélevée auprès des auditeurs et téléspectateurs) en France et en Allemagne. Ses documentaires sont diffusés dans le cadre du programme télévisé puis sont visibles pendant 7 jours sur Arte+7 et enfin vendus sur Arte boutique.
Arte vend ses DVD dans le commerce ou par son site : ils sont exclusivement destinés à un usage privé dans le cercle familial. Pour les collectivités, Arte a passé un accord avec l'Adav mais ne fournit pas toute leur production. Voici la réponse de l'Adav à notre demande d'explication :