L'université étant riche, payer deux à trois fois plus cher un produit pédagogique élémentaire ne fait sourciller personne. Et puis c'est comme ça, c'est la loi, on suit la Procédure en remplissant les cases du Logiciel.
Sauf que l'Adav a beau présenter un catalogue de plus de 10 000 titres, elle ne fournit pas tous les DVD réalisés en France. Parmi notre petite liste, aucun ne s'y trouve.
Les documentaires de Yann Arthus-Bertrand ne sont plus commercialisés par l'éditeur.
« L’intérêt général et moi » n'est pas sorti en DVD et l'Adav ne peut donc pas négocier les droits.
« Inégalité pour Tous » est une référence bloquée par l'éditeur quoi que cela veuille dire.
« Ouragan » de M. Barbançon devait être disponible sur l'Adav à partir d'octobre (la demande d'achat a été faite début 2016) et ne l'est toujours pas en 2017.
« Sur le Causse Méjean », « Les Gardiens du risque », « Quelles aires protégées pour l'Afrique de l'Ouest ? », « Sur les traces de Dieu » sont produits par le CNRS ou des chercheurs indépendants et sont vendus directement.
Que faire alors ?
Pour rester dans la légalité, on peut tenter d'acquérir le DVD hors marché, en suivant scrupuleusement les consignes de la Procédure pour ne pas froisser le Logiciel. Nous l'avons testé pour vous avec un des documentaires ; admirez...
Sauf que l'Adav a beau présenter un catalogue de plus de 10 000 titres, elle ne fournit pas tous les DVD réalisés en France. Parmi notre petite liste, aucun ne s'y trouve.
Les documentaires de Yann Arthus-Bertrand ne sont plus commercialisés par l'éditeur.
« L’intérêt général et moi » n'est pas sorti en DVD et l'Adav ne peut donc pas négocier les droits.
« Inégalité pour Tous » est une référence bloquée par l'éditeur quoi que cela veuille dire.
« Ouragan » de M. Barbançon devait être disponible sur l'Adav à partir d'octobre (la demande d'achat a été faite début 2016) et ne l'est toujours pas en 2017.
« Sur le Causse Méjean », « Les Gardiens du risque », « Quelles aires protégées pour l'Afrique de l'Ouest ? », « Sur les traces de Dieu » sont produits par le CNRS ou des chercheurs indépendants et sont vendus directement.
Que faire alors ?
Pour rester dans la légalité, on peut tenter d'acquérir le DVD hors marché, en suivant scrupuleusement les consignes de la Procédure pour ne pas froisser le Logiciel. Nous l'avons testé pour vous avec un des documentaires ; admirez...
Février 2015, j'échange des mels avec le réalisateur. Il n'a ni le temps ni l'idée de commercialiser son film par l'intermédiaire de l'Adav. Il a rédigé un formulaire de vente pour particulier (à 9 euros) et pour institution (à 33 euros), ce qui reste acceptable. La Procédure exige un RIB et un devis, le réalisateur renvoie le RIB scanné et précise que le formulaire d'achat vaut devis. Tout cela en un jour : tout commence donc très bien.
Le secrétariat envoie dès le lendemain la demande de hors-marché au Service du marché, avec RIB et devis en pièces jointes. La réponse est immédiate et preuve de l'efficacité du Logiciel : il faut deux autres devis. En réponse, je rédige un argumentaire qui convoque Léonard de Vinci : imaginez que vous demandiez des devis à d'autres peintres que Léonard de Vinci pour recevoir sa Joconde. Argument décisif : le 26 février, la commande hors-marché est acceptée et le bon de commande est envoyé au réalisateur. Puis plus rien.
Un mois plus tard, je m'informe auprès du secrétariat : la commande est toujours en cours. En avril, j'écris au réalisateur : avez-vous reçu le bon de commande de l'université ? Non. Après plusieurs mels, nous constatons que la commande en pièce jointe était trop lourde et s'est volatilisée en cours de transmission. Dans la foulée, nous pulvérisons d'autres obstacles : ainsi du DVD qui doit être envoyé AVANT paiement et sera payé dans un délai de 15 jours APRÈS réception (dixit la Procédure). Le 7 mai, le DVD arrive enfin.
Beaucoup de mels et de démarches pour 33 euros. Répéter la manœuvre : RIB, devis, argumentaire, invocation d'artistes, autorisation du service des marchés, bon de commande, relances et plus si affinités, pour chaque réalisateur ou institution ? Et sinon, quelle autre solution ?
Le secrétariat envoie dès le lendemain la demande de hors-marché au Service du marché, avec RIB et devis en pièces jointes. La réponse est immédiate et preuve de l'efficacité du Logiciel : il faut deux autres devis. En réponse, je rédige un argumentaire qui convoque Léonard de Vinci : imaginez que vous demandiez des devis à d'autres peintres que Léonard de Vinci pour recevoir sa Joconde. Argument décisif : le 26 février, la commande hors-marché est acceptée et le bon de commande est envoyé au réalisateur. Puis plus rien.
Un mois plus tard, je m'informe auprès du secrétariat : la commande est toujours en cours. En avril, j'écris au réalisateur : avez-vous reçu le bon de commande de l'université ? Non. Après plusieurs mels, nous constatons que la commande en pièce jointe était trop lourde et s'est volatilisée en cours de transmission. Dans la foulée, nous pulvérisons d'autres obstacles : ainsi du DVD qui doit être envoyé AVANT paiement et sera payé dans un délai de 15 jours APRÈS réception (dixit la Procédure). Le 7 mai, le DVD arrive enfin.
Beaucoup de mels et de démarches pour 33 euros. Répéter la manœuvre : RIB, devis, argumentaire, invocation d'artistes, autorisation du service des marchés, bon de commande, relances et plus si affinités, pour chaque réalisateur ou institution ? Et sinon, quelle autre solution ?