Axe d’exploration et échec dans
la recherche d’un Grand Passage situationniste
la recherche d’un Grand Passage situationniste
Plan psychogéographique réalisé après une expérience de dérive faite en 1953. Guy Debord et ses amis ont dérivé dans le quartier de la Contrescarpe et ont ensuite reconstitué cette errance en découpant quatre îlots dans une photo aérienne de Paris. Des flèches indiquent les tours et détours de la dérive.
Ce plan psychogéographique est illustré par une petite reproduction du tableau de Le Lorrain : Port de mer avec l’embarquement de sainte Ursule (1641), exposé à la National Gallery (Londres).
Le désert est monothéiste, a-t-on pu dire il y a longtemps. Trouvera-t-on illogique, ou dépourvue d’intérêt, cette constatation que le quartier qui s’étend, à Paris, entre la place de la Contrescarpe et la rue de l’Arbalète incline plutôt à l’athéisme, à l’oubli, et à la désorientation des réflexes habituels ?
Ce plan psychogéographique est illustré par une petite reproduction du tableau de Le Lorrain : Port de mer avec l’embarquement de sainte Ursule (1641), exposé à la National Gallery (Londres).
La fabrication de cartes psychogéographiques, voir même divers truquages comme l’équation, tant soit peu fondée ou complètement arbitraire, posée entre deux représentations topographiques, peuvent contribuer à éclairer certains déplacements d’un caractère non certes de gratuité, mais de parfaite insoumission aux sollicitations habituelles.
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Cartothèque de l'Université Paris 8
