La carte du Tendre se trouve dans le roman Clélie, histoire romaine paru en 10 volumes de 1654 à 1660.
Mais, madame, comme il n'y a point de chemins où l'on ne se puisse égarer, Clélie a fait, comme vous le pouvez voir, que ceux qui sont à Nouvelle-Amitié prenaient un peu plus à droite ou un peu plus à gauche, ils s'égareraient aussitôt; car, si au partir du Grand-Esprit, on allait à Négligence que vous voyez tout contre cette carte, qu'ensuite continuant cet égarement on aille à Inégalité; de là à Tiédeur, à Légèreté et à Oubli, au lieu de se trouver à Tendre-sur-Estime on se
Mais, madame, comme il n'y a point de chemins où l'on ne se puisse égarer, Clélie a fait, comme vous le pouvez voir, que ceux qui sont à Nouvelle-Amitié prenaient un peu plus à droite ou un peu plus à gauche, ils s'égareraient aussitôt; car, si au partir du Grand-Esprit, on allait à Négligence que vous voyez tout contre cette carte, qu'ensuite continuant cet égarement on aille à Inégalité; de là à Tiédeur, à Légèreté et à Oubli, au lieu de se trouver à Tendre-sur-Estime on se
trouverait
au lac d'Indifférence que vous voyez marqué sur cette carte et qui, par ses eaux tranquilles, représente sans doute fort juste la chose dont il porte le nom en cet endroit. De l'autre côté, si, au partir de Nouvelle-Amitié, on prenait un peu trop à gauche et qu'on allât à Indiscrétion, à Perfidie, à Orgueil, à Médisance ou à Méchanceté, au lieu de se trouver à Tendre-sur-Reconnaissance, on se trouverait à la mer d'Inimitié où tous les vaisseaux font naufrage et qui, par l'agitation de ses vagues, convient sans doute fort juste avec cette impétueuse passion que Clélie veut représenter.
Contemporain de Mademoiselle de Scudéry, Blaise Pascal vit comme elle dans une ville où la marche à pied et le cheval sont les principaux moyens de transport hormis quelques chaises à porteurs et carrosses.
Leur Paris n'est plus celui de Guy Debord.
Contemporain de Mademoiselle de Scudéry, Blaise Pascal vit comme elle dans une ville où la marche à pied et le cheval sont les principaux moyens de transport hormis quelques chaises à porteurs et carrosses.
Leur Paris n'est plus celui de Guy Debord.
Aussi bien l’actuelle abondance des voitures particulières n’est rien d’autre que le résultat de la propagande permanente par laquelle la production capitaliste persuade les foules - et ce cas est une de ses réussites les plus confondantes - que la possession d’une voiture est précisément un des privilèges que notre société réserve à ses privilégiés.
En 1662, Blaise Pascal invente les premiers transports en commun parisiens. Il définit mathématiquement les parcours optimaux pour les cinq trajets prévus. Les itinéraires et horaires sont fixes, le tarif est modeste : 5 sols, l'usager doit avoir la monnaie. Ces carrosses à 5 sols auront un grand succès quelques années avant de disparaître vers 1677.