Journal de la Carto - Juillet-Août 2017
Bilan de la cartothèque pour l'année universitaire 2016-2017

La carto vue par les chiffres (nombre de lecteurs, répartition par discipline, nombre de prêts, types de documents empruntés, consultation du site internet etc.), c'est ici.

Premier constat, 312 lecteurs ont été inscrits pour le prêt à domicile, du jamais vu depuis 2001, date du premier décompte.

A quoi est dû ce succès ?
Le nombre de géographes reste dans la moyenne mais les étudiants d'histoire sont plus nombreux que les années précédentes.

L'augmentation touche aussi les étudiants de MIASHS et de sciences politiques. Par ailleurs, nos livres, bandes dessinées, DVD étant désormais sur le catalogue de la BU, un certain nombre d'étudiants (art, langues, lettres, communication etc.) viennent nous voir et s'inscrivent pour emprunter un document particulier à domicile.


Avec 833 emprunts à domicile, nous revenons aux bonnes années précédentes. Idem pour les prêts de DVD : 103.

La fréquentation de la cartothèque et de la salle de lecture est en baisse par rapport aux années sans perturbations, avec un peu plus de 3000 entrées. Cette baisse de fréquentation générale se retrouve dans la consultation sur place.
1834 cartes ont été consultées sur place (c'est à dire dans la durée d'une journée), principalement par les enseignants à l'occasion de leurs cours : un chiffre extrêmement bas en regard des 2000 ou 3000 cartes habituelles.

193 usuels (livres et dictionnaires) ont été sortis de la cartothèque pour être consultés dans la salle de lecture, à la BU ou par des enseignants. Ce chiffre reste dans la moyenne et s'explique notamment par les travaux sur les définitions réclamés par les enseignants alors que les dictionnaires ne sont pas empruntables à domicile.

Les atlas sont de moins en moins consultés mais ils sont souvent empruntés à domicile donc l'effondrement à 50 atlas pour 2016-2017 reflète plutôt un changement de comportement du lecteur.

Les 90 mémoires de master consultés sur place (ils ne sont pas empruntables à domicile) sont l'écho de la baisse continue des travaux rédigés et soutenus par les étudiants de M1 et M2.

Il serait intéressant de savoir s'il existe une corrélation entre l'extension des ordinateurs portables chez les étudiants et la moindre utilisation des locaux, l'accès aux ressources documentaires (et pédagogiques et administratives) se faisant de plus en plus à distance, par le biais d'internet.

Ce pourrait être une explication à cette baisse de fréquentation qui se manifeste aussi dans les questions qui nous sont posées. Nous comptons celles qui ne nous concernent pas (où est le prof untel, où se trouve la salle x, quand fait-on pour remettre un devoir, pour accéder à la salle des ordinateurs etc.). Or ces questions décroissent chaque année sans que les profs, les lieux et les consignes soient plus visibles. Sans doute y a-t-il croissance des contacts électroniques entre personnels et étudiants et diminution concomitante de la présence physique des uns et des autres.
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Cartothèque de l'Université Paris 8