Gaufre

On a déjà vu les rôles du grain de maïs et du lait. Il faut y ajouter le sarrazin, plus connu pour la Bretagne, graine de culture dérobée dans des terres acides, qui fut très présent en Bresse.

Mêler soit de la farine de sarrazin pure, soit farine de sarrazin+ farine de gaudes –le plus traditionnel- , soit, au pire, farine de sarrazin et farine de blé avec de l’eau et du lait (+ éventuellement des œufs entiers si vous en avez, mais ce n’est pas indispensable). Assaisonnez, soit salé, soit sucré. Beurrez ou huilez un fer à gaufres plates, ou, au pire, votre poêle pour faire des galettes (mais la cuisson en gaufrier est différente). Faire cuire cette pâte comme une gaufre ou une crêpe. Vous pouvez ensuite la manger avec un peu tout, comme du pain.

Une manière ancienne de consommer ces gaufres était liée au fait que les paysans passaient l’hiver à couper le bois de chauffage et de cuisson de l’année. Ils emportaient alors ces gaufres de sarrazin qu’ils tartinaient de fromage vieux dont la recette vient ensuite, les posaient sur leur fourche, et les faisaient ainsi réchauffer sur les feux des brindilles de bois issues de leurs coupes.